mercredi 29 septembre 2010

Blues Psychedélic: Muddy Waters "Electric Mud"

Mc Kinley Mogarnfield est né le 4 avril 1915 a Rolling Fork, dans l'état du Mississipi. Surnommé Muddy Waters (littéralement "eaux boueuses") par sa grand mère.

En Mai 1943, il s'installe à Chicago, il joue avec Big Bill Broonzy, en 1945 son oncle lui achète sa première guitare électrique. Il enregistre son premier disque, "I can't Be Satisfied" en 1948 sous son propre nom.

Ce personnage unique du Blues de l'après guerre, résume dans sa démarche musicale, le passage du Blues rurale du sud des États Unis au Blues urbains des grandes métropoles, comme Chicago l'a été dans les années 50's.

Maître incontestable et hors paire de la guitare, il a influencé un bon nombre de guitaristes de "Rock" et de "Hard Rock". De Jimmy Hendrix a Slash de Guns & Roses.

En 1968, sous l'influence du fils de son producteur, Marshall Chess, il sort le disque le plus controversé de l'histoire du "Blues". A sa sortie "Electric Mud" est perçu comme un disque purement commercial, par les critiques de l'époque et les puristes du "Blues" de Chicago. Soulignons quand même, que ce disque restera quand même un des plus gros succès de Muddy Waters.

Dédié au publique "Psychédélique", cet album est devenu culte, en l'espace de quelques mois, attirant beaucoup d'oreilles curieuses, dont celle d'un Miles Davis toujours en quête de nouvelles inspirations et expérimentations, d'ailleurs il ne serait pas étonnant que "Electric Mud" soit une des influences de l'album "Bitch Brew" de Miles Davis!

Pour accompagner Muddy Waters sur ce disque, on retrouve : Gene Barge (saxophone), Pete Cosey, Phil Upchurch et Roland Faulkner (guitares), Charles Stepney (orgue), Louis Satterfield (basse) et infin Morris Jennings (batterie).

Une bonne partie des titres joués sur cet album sont d'anciennes compositions de Muddy Waters, apparus sur des disques antérieurs, comme les morceaux "She's All Right", "Same Thing" ou encore les deux grand classiques légendaires que sont "I Just Want To Make Love To You" et surtout l'intemporel "Hoochie Coochie Man". Ce ne sont pas de simples reprises, notamment grâce au travail de Marshall Chess a la production! On est très loin des singles d'origines pour "I Just Want To Make Love To You" sortie en 1954, ce titre est devenu une sorte de Blues Electricvaudou! La version de "Hoochie Coochie Man" est très Hendrixiène, comme une grosse partie de l'album tout entier, on peut aussi sentir l'influence d'un certain Frank Zappa! le titre "Tom Cat", le seul vraiment inédit est une sorte de "Jazz Rock" à la pédale wah-wah qui rencontre un saxophone...

Malgré ses controverses de son époque jadis, "Electric Mud", restera une fabuleuse aventure entre un tout grand Bluesman et un producteur culotté et novateur. Encore réédité en vinyle de nos jours en 2010, toujours par le même groupe légendaire de Chicago et ses labels: Chess, Cadet, Cadet Concept Records, il est très facile de se procurer cet album incontournable, si vous êtes amateur de Blues ou de Psychédélisme, ou voir les deux à la fois.

Par Mr Carlitos.

http://www.bsnpubs.com/chess/cadetconcept.html





mardi 28 septembre 2010

Electronic: Coldcut "Let Us Play"

2010 est marqué par les vingt ans, d'un des plus gros label de musique électronique, avec Warp. Ninja Tune, c'est une rencontre entre un professeur d'art et un informaticien, Jonathan More et Matt Black, ils sont tout les deux adeptes des soirées Londonienne des années 80'.

Après des sessions sur des radios pirates, et un premier album intitulé "What's Noise", ils partent au Japon pour un show. Ils sont alors fascinés par la culture Nipone, et décident à leur retour de créer le label Ninja Tune.


"Let Us Play, reste un disque inclassable! "Techno"? "Hip Hop"? "Big Beat"? c'est un véritable O.M.N.I (objet musicale non identifié), c'est vrai que dans sa structure rythmique c'est du "Hip Hop" même si le beat est décalé par moment, on retrouve une multitudes de "bruits" électroniques, par moment on a l'impression de voyager a travers un jeu vidéo. Les deux compères adorent user des effets (filtres, delay) a gogo et on ne va pas s'en plaindre!

"Atomic Moog 2000", est un morceau de musique planant, on a l'impression que le morceau entier a été "pitché" au ralenti. c'est un track qui s'écoute au casque, sa lenteur le transforme en véritable berceuse électronique. La troisième piste, "Noah's Toilet" est un morceaux qui va sonner plutôt "Detroit" ("Techno") par moment, avant de basculer dans une sorte de "Free Jazz", le tout sublimé par une voie féminine. "More Beats + Pieces", commence avec un très bon sample façon "Dance House" 90', avant de partir en scratch, ce titre n'est pas san rappeler les Beastie Boys. La sixième piste nous emmène dans une transe hypotonique, "Pan Opticon" est un morceau "Downtempo". Avec son introduction "Spoutnik" et "Space Journey" sont des titres pour vous emmener du dancefloor vers le cosmos, ce sont des morceaux très rythmés. Un véritable assemblage de bruits divers (scie, marteaux) dans son introduction, "Timber" reste un des joyaux de ce disque, le bruitage étant coupé par une belle nappe de synthétiseur associé a une voix trafiquée, un pure track définissant a merveille Coldcut. "Cloned Again" véritable expérimentation "biomusicale" issue du laboratoire Ninja Tune est un titre vraiment particulier, mais intéressant dans l'évolution de sa durée.

"Let Us Play", reste une galette qui aura marqué le monde de la musique en 1997, et toute la scène "Électronique", tant pas les expérimentations et la recherche sonore. Encore un disque incontournable, toujours édité en 2010 chez Ninja Tune!

Par Mr Carlitos.

http://www.ninjatunexx.net/







lundi 27 septembre 2010

Electro: Model 500 "classics"


Derrière le nom Model 500, se cache en réalité le producteur américain, Juan Atkins. Activiste de la première heure de la scène "Techno" de Détroit. Il est né dans cette charmante bourgade du Nord des États Unis (Michigan) en 1962, dans un quartier du nord ouest, appelé Belville.

Durant sont adolescence, il découvre la musique via une émission de radio de Détroit, animée par un certain The Electrifying Mojo. La particularité de Mojo est de jouer en mêlant aussi bien de la "Pop synthétique" (Kraftwerk, Brian Eno, Dépèche Mode) que du "Funk" locale (Funkadélic, George Clinton, Sly & Familly Stone) et bien sur la "Soul" de Motown.

Accompagné par ses frères de son, Derrick May et Kevin Saunderson, il découvre ce mélange de son acoustique et synthétique, cette chaleur humaine et cette froideur industriele. Avec ses deux compère du lycée de Belville, il crée un collectif appelé Deep Space Soundwork, qui deviendra un petit label. A cette époque Juan Atkins achète son premier synthétiseur, un Korg MS-10, après le lycée en 1979, il étudie la musique au Washtenaw County Community College, ou il rencontre un passionné en synthétiseur, Richard Davis. Ensemble il monte le projet Cybotron, ils sortent deux maxis, puis un album, ensuite ils se séparent, Richard Davis s'orientant vers le "Rock". Juan Atkin fonde alors le label Metroplex, en 1985 il produit le premier maxis "no UFO" sous le nom de Model 500.

Loin d'imaginer d'avoir du succès! ce premier maxi vinyle, se met a voyager, a Détroit puis de l'autre coté de l'atlantique ou il rencontre un vif succès, et de l'autre coté du Pacifique, au Japon, la aussi le disque est très bien accueilli par le publique Nippon. "No UFO" est une rencontre entre l'homme et la machine, il associe le "Groove a la froideur de "La musique électronique", c'est un des tout premier morceau d'un nouveau courant musicale appelé "Techno".

Par la suite d'autres maxis suivront, "The chase" un morceau très deep, "Nignt Drive" morceau "Post Industriel", une sorte de reflet musicale, définissant Détroit, ville industrielle du nord des Etat Unis, laissée a l'abandon, désertée par l'élite de l'industrie automobile américaine. Partie délocalisée les usines au Mexique, au milieu des année soixante dix, laissant une friche industrielle déserte. "Interference" troisième maxis, propose une ballade électronique riche en nappe de synthétiseur.

En 1995 le label Belge, R & S Records compils tout ses maxis, plus d'autre morceaux comme "Electronic", "Ocean to Ocean" ou encore "Off the battle", en un album appelé "Classic". Rééditer encore, c'est un disque incontournable pour tous fan de "Musique électronique"aux oreilles curieuses.

Par Mr Carlitos.

http://www.myspace.com/metroplexrecordings

















dimanche 26 septembre 2010

Blaxploitation: The Final Solution "Brotherman"


La Blaxploitation est un courant culturel cinématographique des années soixante dix. Elle avait pour but de valoriser les "afro-américain", en leur proposant des rôles principaux dans des films, le plus souvent de séries Z, mais l'atout de ce cinéma réside dans l'extravagance du scénario et surtout dans les "bandes sons" des films. Les plus connus reste "Shaft" de Gordon Parks avec Richard Roundtree, Moses Gunn, la musique étant signée Isaac Hayes.

Brotherman ou la bande originale sortit après plus de 30 ans de sommeille, sachant que le film en lui-même n'a jamais vue le jour! Dommage car l'idée était très bonne! Pour une fois, un film de la "Blaxploitation" aurait put sortir avec brio du genre Z. Ce film racontait l'histoire d'un charmant monsieur se faisant appeler "Brotherman" dans le ghetto de Chicago. Sa particularité? Mener une double vie: celle d'un pasteur "afro-américain" la journée et la nuit se transformant en maquereaux-dealer! le tout mis en musique par un groupe obscure de quatre chanteurs originaires de Chicago.

The Final Solution avec son leader, Carl Wolfolk, est un quatuor vocal dans la lignée des grosses productions de "Soul" des année soixante dix. Cette formation n'a jamais réussi a briller, un seul quarante cinq tour sortit chez le label "Twinight", sous le nom de "The Kaldirons". Mais avec ce "Brotherman" la formation de Carl Wolfolk, s'est élevée au même rend que les Curtis Mayfield, Isaac Hayes et autre Willie Hutch, habitué des B.O de "Blaxploitation".

Encore une fois le label américain Numéro Group, nous sort une bande son oubliée! mais quel disque, l'enregistrement est intact, juste quelque "cordes " on été rajoutées pour finalisé ce beau projet, chapeau!
Ce disque nous propose dix titres, tous d'une grande qualités. Malgré que le film n'est jamais été tourné, il suffit de fermer les yeux, en écoutant "Brotherman" pour s'imaginer son univers rocambolesque! Un voyage a travers le ghetto noire de Chicago. Et puis qui sait? Peut être qu'un jour Numéro Group décidera de réellement tourner le film!!!!! on peut toujours rêver!

Par Mr Carlitos.

http://www.numerogroup.com/





samedi 25 septembre 2010

Jazz: Miles Davis "Bitches Brew"





Il y a tout juste quarante ans, sortait un disque d'exception "Bitches Brew" traduisé-le comme vous voulez: une cuvée de chiennes, infusion de salopes....

Miles Davis, trompette en bouche, nous délivre au milieu des année soixante dix, un disque qui révolutionna le "Jazz" aux oreilles du monde entier. Il s'affranchie des règles et des conventions du "Jazz" traditionnel en incorporant des instrument électrique dans sa musique, tel que la guitare et les pianos electriques. L'ensemble jouant sur des improvisations modales venant du "Rock" et du "Funk".

Encore une fois ce grand monsieur, choisit un panel de grands musiciens. Ainsi on retrouve un jeune pianiste en devenir de l'époque, Chick Corea. Bennie Maupin au saxophone, qui deviendra un des musicien attitré d'Herbie Hancock, et par la suite le leader des Headhunters. Autre jeune musicien, Dave Holland à la Contrebasse, qui pour le coup, a supplanté Ron Carter. Un percussionniste batteur antillais, Don Alias, que Miles avait repéré lors d'un concert de Nina Simone. On ajoute un bassiste "électrique Harvey Brooks, lui venant plus de la scène "Rock", "Blues" et "Folk". Un autre Batteur d'exception Jack Dejohnette, ayant participer a un bon nombre d'enregistrements de disques de "Jazz" dont Blow up, il a joué entre-autre avec Keth Jarret, John Coltrane, Charles lloyd. Spécialiste de l'orgue Hammond B-3, il apporte une touche psychédélique a l'album. Le "guitar-heros" du disque, John McLaughlin, jeune guitariste anglais originaire de Londres. Jumma Santos, deuxième percussionniste de "Bitches Brew", devint par la suite, un des spécialistes des percussions digitales. Pour terminer le trio de claviétiste, Miles choisie Larry Young, qui fait figure a moins de trente ans de vétéran. Lenny Whithe, quand a lui, complète le trio de batteur, par la suite on le retrouvera sur le projet "Jazz Funk" Return To Forever avec Chick Corea et Stanley Clark. Dernier musicien du groupe, Wayne Shorter, grand saxophoniste, jouant depuis cinq ans dans le quintette de Miles Davis.



Miles Davis donnait ses instructions avant et pendant l'enregistrement, donnant le tempo et indiquant quand les musiciens devaient jouer un solo. Miles Davis a composé tous les titres, sauf deux morceaux important, "Pharaoh's Dance", composé par Joe Zawinul et la ballade "Sanctiary", composée par Wayne Shorter. De manière surprenante, l'album donne deux prises successives de Sanctuary. Contrairement au style cool qui le caractérisait jusqu'ici, Miles Davis joue ici de manière agressive, dans le registre haut de sa trompette, a la manière d'un Jimi Hendrix, par exemple dans Miles Runs the Voodoo Down. Il n'utilise pas le "Swing" habituel au Jazz, et fait jouer du "Funk", a la manière d'un James Brown ou d'un Sly & The Family Stone, par sa section rythmique. Il a innové aussi en faisant jouer simultanément plusieurs pianistes, batteurs et bassistes en même temps, et surtout en utilisant des instruments électriques (piano, basse et guitare).

Quarante ans, après sa sortie, "Bitches Brew" reste un disque d'anthologie, sortit a l'époque sur le label CBS (Columbia). Pour célébrer le quarantième anniversaires de ce joyaux, Legacy propose une édition deluxe de cet album de "Jazz" HORS NORMES.

Par, Mr Carlitos.


http://www.milesdavis.com/fr/home




































jeudi 23 septembre 2010

Jazz/Funk: The Budos Band "III"


The Budos Band est un groupe formé en 2004, a Staten Island , a côté de New York. Le groupe d'Afro Beat de Brooklyn, Antibalas avait organisé une immense "jam session", ou les futurs membres de "The Budos Band" ce sont rencontrés.

Le groupe est basé sur une formation a géométrie variables, variant de dix a treize musiciens, leur musique est exclusivement instrumentale. Généralement une section rythmiques (batterie, basse), percussion, guitare, clavier et section de cuivres. Comme son non l'indique "III" est le troisième album du groupe sorti il y a quelques semaines et signé chez" Daptone records", un label New Yorkais, fondé en 1999 dont le créneau est la "Soul, le funk et le Gospel", Sharon Jones a signé notamment sur ce label et en est sa plus digne représentante.

Même si cet album est classé Jazz/Funk, on retrouve a travers ce disque un fort métissage de Soul Music, de World Music, de Groove. Le tout avec des sonorités bien "Vintage" et "Rétro" on sent des influences allant des B.O de Blaxploitation, à la musique de Lalo Sciffrin voir des Beatles.

L'album "III" est composé de onze pistes, qui nous emmènent a travers un bon "western" mais aussi une bonne série policière, tantôt les cuivres sonnent aussi bien "nostalgique", "Afro" que "Latino", certaines rythmiques sont bien "Rock". Il y a d"innombrable percussions tout au long des morceaux de "III" qui apportent énormément de dynamismes a l'ensemble. Le Funk n'est jamais très loin, on sent énormément de nostalgie a travers tout les disques, le travail studio arrive vraiment bien à sonner comme a "l'époque", le pari est tenu, on a un disque "frais", plein d'entrain voir teinté d'humour, encore un très beau bijou pondu par "The Budos Band"

Par Mr Carlitos






mercredi 22 septembre 2010

Northern Soul: The Magic Tones "It's Better To Love"



Lorsque l'on parle de disque très facile à se procurer pour très peu cher, qui sont très intéressant de part leur qualité et que l'on écoute toujours avec grand plaisir, "It's Better To Love" du groupe The Magic Tones en fait indéniablement partie, un morceau que l'on trouve en face B du single "Together We Shall Overcome" qui est très sympathique aussi. Ce single est sorti sur un des nombreux labels de Mike Hanks appelé Mah's, un éminent producteur de Detroit, avec ses autres labels comme Premium Stuff, D-Town, Wheelsville ou encore Wee Three. Des labels ou s'il était possible de collectionner tous les numéros des catalogues, beaucoup d'amateurs de soul le feraient sûrement avec grande aisance. Malheureusement certains de ces singles sont devenus trop rares et coûteux, voir inaccessible. Des labels dont de nombreux autres singles seront certainement chroniqués, tant il y a à dire sur ce producteur.

L'histoire de ce single est particulière, elle a sauvé et ressuscité le label Mah's, de par le nombre de copies vendus, à peu près 100.000 pour la ville de Detroit et que l'on peut qualifier d'opportunisme, car la face principale "Together We Shall Overcome" a été enregistrée en 1968 juste avant le tragique assassinat du révérend Martin Luther King et de pars la thématique abordée dans le morceau comme le sens du désespoir grandissant en Amérique, cela coïncidait tout à fait avec le contexte de l'époque. Du coup Calvin Stephenson le chanteur principal et leader du groupe, décidèrent avec Mike Hanks de le pressé à nouveau, mais cette fois ci en compagnie Ed Wingate, un autre producteur légendaire de la ville avec ses labels Ric-Tic, Golden World & Wingate, dont il bénéficiait d'un meilleur réseau de distributions. Le single sortit effectivement, mais un peu tardivement et ne devint pas le hit national escompté, mais le groupe bénéficia d'une grande popularité dans la ville de Detroit et donna naissance à ce pressage qui contient cette face B exceptionnelle "It's Better To Love" un Mid to Uptempo avec son chant caractéristique Northern Soul et sa production minimaliste.

Mais à l'origine le premier pressage Mah's sans le crédit de la distribution Ric-Tic et du hasard de l'histoire, était sorti avec une ballade en face B appelée "Fun To Be Young". Ces copies existes comme la deuxième, avec le label rouge ou en rayé bleu, blanc, rouge. A l'origine, ces deux titres "Fun To Be Young" et "It's Better To Love", les faces B en question, ont été réalisées auparavant sur le label Solid Hit n° 108 et "It's Better To Love" appelé cette fois "It's Better To Love (And Lose That Not To Love At All)" qui est en fait une autre version de celle du label Mah's, mais apparemment ce single n'a que trois copies recensées dans le monde à ce jour, donc imaginez-vous la rareté de ce disque et son prix?

Si vous vous intéressez à cette Soul de Detroit et à ses protagonistes, il y a le site soulfuldetroit.com qui est très intéressant, avec des dossiers de Graham Finch, un tout grand spécialiste du genre et le livre "Groovesville USA (The Detroit Soul and R&B Index)" de Keith Rylat qui est très complet.

Par Early Sounds





mardi 21 septembre 2010

Jazz: Sun Ra & His Intergalactic Myth Science Solar Arkestra "Sleeping Beauty"



Sun Ra, c'est un personnage dont on ne sait pas grand choses de ses origines terriennes: on n'est pas vraiment sûr de son vrai nom, Sonny Blount ou Hermann Sonny Blount. Il est né dans le sud profond des Etats Unis, en Alabama, durant l’année 1914. Selon lui, il est originaire de la planète Saturne, d'ailleurs il a toujours défendu une théorie, selon laquelle tous les terriens descendrais des égyptiens, de l'époque pharaonique, qui eux même sont arrivé en provenance de la planète Saturne en même temps sur la planète Terre. Il commence sa carrière de musicien de jazz dans les années 50', où il joua dans divers Big Bands. Il y pratiquera tous les styles de musiques noires à la mode de l’époque (Blues, Boogie-Woogie, Swing, Rhythm and Blues, Doo-Wop). Il fonda le premier Arkestra en 1956 à Chicago. Il s'agit de la première formation qui comprend John Gilmore (saxophone ténor), Marshall Allen (saxophone alto), Pat Patrick (saxophone baryton) et Ronny Boykins (batterie), ainsi que des musiciens de passages comme Charles Davis (saxophone alto), Julian Priester (trombone), et Wilbur Ware (bassiste ayant également joué avec Thelonious Monk). Parallèlement, il crée son propre label : Saturn, créant le concept de musiciens indépendants avant l’heure. Cet immense joueur de clavier a toujours prôné une indépendance musicale, et a réussi a faire évoluer le "Jazz Acoustique", vers le "Jazz Electronique".

L'album "Sleeping Beauty" est sortie en 1979 sur le label du monsieur, Saturn. Rééditer en 2009 par le label Néerlandais, Kindred Spirit. La pièce originale est a peut près estimée a 300 euros, avis au collectionneur d'originaux! Comme a son habitude, on a une bonne dizaine de collaborations dans le casting musicale, on citera néanmoins: Herbie Griffin (drums), Mickael Ray (trumpet), Taylor Richardson (electric guitar)...

Ce disque nous propose trois pistes. "Doors Of The Cosmos", une introduction vocale, avec un léger rif de guitare funky, ce titre est un véritable cocktail avec des saveurs Jazz, Funk, voir Rock, un très beau voyage de neuf minutes! Le morceaux "Sleeping Beauty", véritable chantre de Spiritual Jazz de onze minutes, nous emmène tout droit sur la planètes Saturne. "Springtime again", un titre très Jazz, ou l'on peut apprécier le jeux de piano de Sun Ra, une section de cuivre délicate, un petit joyaux très "deep".

Pour conclure ce " Sleeping Beauty" s'avère être un disque des plus accèsible de Sun Ra, il nous emmène plus vers le "Spiritual Jazz" que vers le "Free Jazz", une très belle réédition du label Kindred Spirit.

Par, Mr Carlitos.






lundi 20 septembre 2010

60's Soul: Lee Moses "Bad Girl"



Voici une petite chronique qui ravirons les amateurs de Soul 60's au son brut et qui sont fans de productions qui n'avaient rien à envier à celle de Memphis, mais qui n'auront pas bénéficié de la même notoriété. Un son pas trop orchestré et léché avec trop de violoncelles ou de choeurs que certains peuvent trouver parfois mielleux, comme cela peut souvent être le cas dans certaines productions dites "Northern Soul". Mais pourtant Lee Moses, chanteur méconnu qui n'a eût aucun succès commercial, qui pourtant appartient bien à cette univers, du fait qu'il soit un parfait inconnu du grand publique de son temps et d'aujourd'hui en fait à quelque part l'un de ses protagonistes.

Il est très difficile de trouver des informations complètes et détaillées sur ce mystérieux chanteur inclassable et versatile. Mis à part qu'il serait originaire de la ville de Atlanta, puis il se serait installé à New-York dans le milieu des années 60' car c'est sa rencontre à la même époque avec le producteur Johnny Brantley qui aurait été décisive, producteur à qui l'on doit The Ohio Players, Hermon Hitson, Sam Williams, Gloria Barnes, Chosen Few, Bobby Brown, Jimmy Norman, Nate Adams, Freddie Terrell... En l'engagent principalement pour jouer de la guitare sur divers productions, comme apparemment pour Gloria Barnes sur son album "Uptown" pour le label Maple dont ce producteur s'occupait entre autre, puis ce sera pour d'autres labels toujours en compagnie de Johnny Brantley ou il commencera sa carrière en tant que chanteur tel que sur Dynamo, le label de Luther Dixon et Musicor, de très intéressant labels New-Yorkais.

Un album naîtra de cette période prolifique et compilera plusieurs singles de ces labels appelé "Time & Place", avec notamment une exceptionnelle version instrumentale du "Reach Out I'll Be There" des Four Tops, une adaptation remarquable pour son côté à la limite de la musique expérimentale qu'il serait bien difficile de classer entre Break Funk et Garage? Un single qui est d'ailleurs très recherché en ce moment par les collectionneurs de Soul. Toujours du côté des reprises, on trouve une version du "Hey Joe" de Jimmy Hendrix ou encore du "California Dreaming" des Mamas & The Papas... Puis surtout un remarquable mid tempo crossover appelé "I Can't Take No Chance" ou encore "How Much Longer ( Must I Wait?)" récemment compilé par l'illustre Dave Godin pour ses séries "Deep Soul Treasures" et qui existe aussi en single sur Musicor. Dans ce même registre ballade Deep Soul "What You Don't Want Me To Be" est magnifique aussi et mérite une attention particulière, car la performance vocale du chanteur est vraiment remarquable! Et l'on trouve d'autres titres qui sonnent beaucoup plus 70's. En bref, vous l'aurez compris, il n'y a pas grand chose à jeter sur cet album devenu trop rare et onéreux en pressage original mais qui a été repressé il y a quelques années et qui est peut être encore dispo aujourd'hui.

Revenons à ce "Bad Girl", un de ces morceau Soulful qui vous prend au tripes et qui ne vous laissera sûrement pas indifférent, car dès les premières mesures à la guitare, l'on découvre un titre qui est tout à la fois, émouvant, puissant de par ses montées de cuivres et survolté par son chant magnifique qui vous emporte très loin, dont on aimerait qu'il ne s'arrête jamais, d'ailleurs pour notre plus grand plaisir, l'autre face nous offre un prolongement de ce morceau. Il enregistrera aussi une autre version beaucoup plus tardive pour le label Gates, appelée "She's A Bad Girl", qui est forte sympathique aussi, mais qui de mon point de vue n'égalera sûrement pas celle-ci.

A noter qu'il existe une autre version très intéressante de ce "Bad Girl" par un groupe de Atlanta aussi, appelé The Fabulous Denos sur le label King, qui est sortit en 1964 et qui serait le premier numéro de ce label devenu immense grace à l'incontournable James Brown & His Famous Flames. Allez savoir laquelle de ces deux versions est l'originale? Car sur les deux singles, ce ne sont pas les même crédits et pourtant il s'agit bien de la même chanson.

Par Early Sounds

Lee Moses "Bad Girl Part 1 & 2"


The Fabulous Denos "Bad Girl"


Lee Moses "What You Don't Want Me To Be"

lundi 13 septembre 2010

Northern Soul: Billy Butler "The Right Track"



"The Right Track" de Billy Butler restera sûrement le morceau le plus classique, indémodable et le plus culte par excellence qui peut être la parfaite définition de ce qu'est ce son appelé Northern Soul, Ce morceau figure souvent parmi les premiers que l'on découvre aussi. Dès sa parution en Angleterre, à l'époque du Twisted Wheel ou il était parmis les titres favoris de ce club de Manchester, avec sa face B "The Boston Monkey" produite par le Major Lance qui est également un des autres grands titres exceptionnels de ce chanteur, deux faces aussi connue soient-elles, dont on ne se lasse pas.

Pour l'anecdote, ce morceau produit par Carl Davis et arrangé par Gerald Sims pour le label Okeh à Chicago en 1966 sortit sous le numéro de catalogue: 4-7245 et de matrice: JZSP 113544, ne trouvera pas plus d'écho que cela au US dès sa sortie et les droits seront même vendu à l'illustre Dave Godin pour son label Soul City à Londres, car ce dernier, se rendant compte du potentiel de ce morceau et dont le premier pressage Uk sortira qu'en 1969, ou cette scène Northern Soul grandissante dans le nord de l'Angleterre, en quête de titres avec ce Beat insistant et si caractéristique, ne tardera pas à trouver en ce "Right Track" un genre novateur par rapport au première playliste du club beaucoup plus orientées R'n'B.

A la même époque, ce label historique que fût Okeh, avait malheureusement été racheté entre temps dans les 70's par Epic une division du géant américain Columbia. Et ayant vent de ce succès Outre-Manche, ils essayeront aussi d'en profiter également. Mais comme le stock était épuisé entre temps, ils voulurent le presser à nouveaux, mais cette fois ci ce sera une double face instrumental qui verra le jour par erreur, avec le numéro de catalogue et de matrice identique que le disque original, mais avec le logo Okeh en noir sur fond rose et le "45 Rpm" écrit en plus gros. Ne trouvant plus le master original avec la bonne version vocale parmi les bandes qu'ils leur restaient, ils durent attendre 1974 pour sortir enfin ce morceau devenu ce que l'on connaît aujourd'hui. Mais qui sera une tout autre version. Il s'agit du pressage UK jaune, sortit sur le label Epic 2508 qui a curieusement été la version la plus courante et la plus connue pendant longtemps parmi toute une génération de All Nighter de cette époque, mais qui sonne légèrement différent de l'originale car techniquement elle a été refaite à partir de montage et de bricolage provenant de différents masters, entre vocal et instrumental à partir de boucles. Cette édition est sortit avec une autre face B "I Can't Live Without Her" que l'on retrouve en face A de "My Heart Is Hurtin" dans le catalogue du label Okeh au début des 60's en pressage Américain.

Voilà pour la petite histoire trouvée sur différent sites de collectionneurs et dont je me suis intéressé en ayant acheté la version instrumentale, qui m'a conduit à faire une recherche sur ce morceau historique.

Par Early Sounds






Northern Soul: Little Flint "Pain"

Un single dont il serait bien difficile de trouver des informations quelconques. Il s'agirait apparemment d'une face B d'un disque de Garage produit par Wayne Perry sur le label Beast en 1970 et ce morceau fait apparemment fureur sur les dancefloors d'Outre-Manches d'aujourd'hui et l'on comprend largement pourquoi.

Par Early Sounds

samedi 11 septembre 2010

Northern Soul: The Chaumonts "Love Is The Things"



De la Northern Soul comme j'aime, avec The Chaumonts, un groupe mixte relativement inconnu qui n'eût sûrement aucun succès commercial et un label microscopique de Baltimore où il est malheureusement bien difficile de trouver des informations complètes, mis à part que ce petit label à existé de 1967 à 1972 et que ce groupe initialement appelé The Caravelles, lors d'une session d'enregistrement afin de créer une maquette promotionnelle donna naissance à un morceau nommé "Love Is The Things" écrit par le guitariste Martin Hebron et chanté par Milton A. Dugger et qu'ils décidèrent de le sortir. Voilà pour l'anecdote et l'histoire de ce premier single pour le début de ce label. Le groupe du changé son nom, pour devenir The Chaumonts et le label appelé Caravelle le temps de ce single, deviendra pour les autres Bay Sound records à cause de problèmes de droits. Un label qui inclu des artistes tel que The Bleu Lights, Clay Hunt, The Soul Clinic, The Fuzzy Kane Trio, Nicky C. & the Chateaux, and Crystal. Un CD' existe, appelé "Bay Sound Story 1967-72" et retrace son histoire, emmené par l'ingénieur du son George Massenburg

Un disque relativement rare et solide, avec deux faces superbes, une harmonie vocale parfaite, un bon rythme et un solo de saxophone à la perfection qui vient clôturer ce "Love Is The Things" ou l'on aimerais qu'il ne s'arrête jamais. Quand à son autre face "I Need Your Love" qui est beaucoup plus rythmée et dansante, est tout aussi intéressante de part ses voix féminines qui répondent très bien au chant principale et lui procure une atmosphère vraiment 60's, le tout accompagné d'une bonne ligne de basse et un bon rythme insistant typiquement Northern, avec de bonne montées de cuivres et qui sera forcément beaucoup plus apprécié pour le dancefloor. Un très beau disque.

Par Early Sounds




mardi 7 septembre 2010

60's Soul: Robert Parker "The Barefootin Man"



Beaucoup de chanteurs Soul 60's ont connu la gloire pour le temps d'un hit devenu planétaire à leur époque d'origine et son très vite retombé dans l'oubli aujourd'hui. C'est le cas de Robert Parker, un chanteur caractéristique de Louisiane, de cette Soul appelée New Orleans dont il fait partie. C'est grâce a son premier titre enregistré en 1965 appelé "Barefootin" qui deviendra d'abord un hit local dans sa propre ville, puis à l'échelle national en 1966, qu'il restera à jamais dans l'histoire de la musique noir américaine R'n'B.

Mais Robert Parker ne se résume pas qu'à ce seul morceau, il a sorti beaucoup de singles intéressant, principalement pour le même label mais qui n'arriveront jamais à égaler le succès de ce dernier, aux mieux ce seront des hits locaux et relativement mineurs. Ce sera sa rencontre avec le producteur et arrangeur Wardell Quezergue fondateur du label Nola qui sera définitive, aux côtés d'autres grands noms prestigieux tel que Eddy Bo ou Willie Tee. Robert Parker est un musicien à la base et plus particulièrement un saxophoniste ou il collaborera avec Professor Longhair, une autre grande figure de cette ville ou il participera sur des titres comme "Mardi Gras In New Orleans" par exemple et pour d'autres grandes légendes tel que Huey "Piano" Smith, Fat Dominos ou Irma Thomas. Puis il enregistrera son premier single solo, un instrumental appelé "All Night Long" pour le label Ron, encore un autre label de la Louisiane.

Pour l'anecdote, ce sera d'ailleurs la face B de ce "Barefootin" qui retiendra sûrement l'attention aujourd'hui et chez les passionné de Soul, car "Let's Go Baby (Where The Action Is)" la face B en question se trouve d'autant plus remarquable et sera encore plus populaire sur la scène underground et grandissante Mods d'Outre Manches, qui se passionnait de ces poubelles de l'histoire de la musique noir américaine et qui deviendra les fondations de cette scène appelée Northern Soul qui prendra son essor au début des 70's. D'ailleurs c'est dans ce premier Club légendaire nommé le Twisted Wheel à Manchester, qu'il fera partie des playlistes historiques du club avec un autre titre appelé "Happy Feet" que l'on peut considéré comme la suite de "Barefootin", basé sur le même thème, tout en étant encore beaucoup plus survolté et dansant que ce dernier, un titre composé et sortit dans la foulée de ce dernier afin de surfer sur sa vague commercial, apparemment ce fût pratique courante des labels de cet époque. Ce qui n'enlève rien au charme de ce morceau.

Un album naîtra de cette période prolifique, succès oblige, appelé également "Barefootin", qui compilera ces deux singles avec beaucoup de reprises comme "Mr Pitiful" ou "I've Been Loving You" d' Otis Redding ou encore "In The Midnight Our" de Wilson Picket, des morceaux qu'il n'y pas forcément besoin de présenter, encore un autre argument commercial des labels pour sortir rapidement un grand format; Ce ne sont pas de mauvaises adaptations, mais personnellement je ne leur trouve rien de particulier, à vous de voir si vous tombez sur cet album...

Mais ses singles qui retiendront toute l'attention, de mon point de vue sont ses non hits comme par exemple "Secret Service (Make Me Nervous)", un excellent uptmpo dancer très 60's, caractéristique du son de cette ville et très efficace. Un autre de ses singles parmi les plus rares de son répertoire que je trouve remarquable est "I caught You In A Lie", qui possède une très belle atmosphère qui reste quand même très groovy et envoûtante, malgré que ce soit un mid tempo, un bien joli morceau. Mais ce sera surtout "Tip Toe", que l'on peu aisément se procurer à moins de 10 dollars, qui reste personnellement mon préféré, son deuxième hit mineur, doté d'une ligne basse exceptionnelle, des montées de cuivres énormes avec des choeurs féminins à la perfection. Un disque idéal comme introduction à cette Soul au son si particuliers et brut que fût celui de la Nouvelle Orléans.

Par Early Sounds





lundi 6 septembre 2010

60's Soul: Billy Watson "Get Myself Together"



Une chronique dédiée au seul disque encore trouvable sur ce rare label de Detroit: Barracuda, qui fût dirigé par Don Mancha et Don Montgomery, label qui a bénéficié des arrangements légendaires de Theodore & Coffey et qui n'a sortit que trois disques, comme la rareté et chef d'oeuvre absolu de jack Montgomery "Don't Turn Your Back On Me" mais qui est malheureusement devenu ultra rare et sûrement inaccessible comme single, Comme tout ses disques d'ailleurs (que quatre seulement).

Sinon dans un registre beaucoup moins coûteux et moins connu, parmi les disques encore accessibles, qui ne sont pas non plus les plus courants non plus... On trouve ce splendide Billy Watson, un chanteur complètement obscure dont il serait bien difficile de trouver quelconques informations à propos de ce "Get Myself Together", une vraie perle oubliée que regorge cette Soul 60's parmi ses trésors. Encore un disque qui n'aura pas bénéficié de la lumière qu'il mérite pour sa qualité, un morceau plutôt mid tempo, avec une très belle introduction à la guitar, soutenue par ses cuivres, puis on découvre un très beau chant, plutôt simple et émotionnel, avec des choeurs qui reprennent le refrain et qui lui répondent très bien en créant une très belle atmosphère. Quand à sa production, curieusement, elle n'est pas du tout signée des même producteurs: Il s'agit de L. Heard E. Jones & A. Cleveland, quand aux arrangements, ils sont crédité à Jeff Withers & 88 Keys. En plus il n'y a pas de code ZTSC sur le label qui indique la provenance et la fabrication, comme la plus part des productions de Detroit? Hormis ce petit détail, qui n'altère en rien le plaisir d'écouter ce disque, "Get Myself Together" reste à découvrir absolument!

Par Early Sounds


samedi 4 septembre 2010

Northern Soul: Barbara Mason "Bobby Is My Baby"



Dans les disques absolument délicieux dont on ne reparlera jamais assez et qui sont une parfaites introduction à la Soul de Philadelphie, dites Philly Soul aussi, "Bobby Is My Baby" de Barbara Mason en est le parfait exemple, de part sa production, qui est remarquable du début à la fin, un titre dont on ne peut se lasser et qui est absolument indispensable, un groove envoûtant et magique, grâce à son saxophone baryton qui est magistral, est-ce du Mike terry, allez savoir? De plus la voix de Barbara Mason reste simple et subtile tout au long du morceau, à aucun moment elle n'en fait trop. Ce disque est sortit sur l'excellent label Artic, produit par kenny Gamble avec qui elle a enregistré beaucoup d'autres singles pour ce même label de 1965 à 1970 ou elle a obtenu plusieurs hits tel que "Yes, I'm Ready" son plus grand succès de cette période, ou encore "Sad Feeling" et "Oh How It Hurts" en 1967. Cette chanteuse qui fût parolière à ses débuts et qui commença relativement tard par rapport à ses contemporaines, ne connaîtra pourtant une plus grande carrière populaire et la reconnaissance du publique que vers les 70's sur le label Buddah, jusque dans les années 80' avec un registre orienté beaucoup plus Funk, dont nous ne nous attarderons pas plus dans cette chronique.

Mais sans aucun doute, "Bobby Is My Baby" restera pour moi son meilleur single, il se trouve à un prix relativement abordable pour cette qualité là et de plus il est très facile à acquérir à l'inverse de la version tout aussi exceptionnelle de The Rotations sortit sur le label Frantic, basée sur le même instrumental appelé "(Put A Dime On) D-9" qui elle, fait partie des grandes raretés très onéreuses des singles Northern Soul inaccessibles et ultra recherchés par les plus grand collectionneurs fortunés et chanceux.

Par Early Sounds




jeudi 2 septembre 2010

Northern Soul: Otis Leavill "When The Music Groove"



Voici une petite chronique pour parler d'un disque simple et très efficace de Otis Leavill, "When The Music Grooves" qui est sortit sur l'excellent label Blue Rock de Chicago en 1964 et qui est très représentatif du style de cette ville et de cette époque d'alors, très influencé par les sonorités Latines, que l'on peut aisément qualifier de dancer. Ce morceau a été produit par Major Lance dont on ressent fortement la marque de fabrique et l'influence qui n'est pas sans rappeler son hit "The Monkey Time", il est basé sur le thème de la festivité en nous citant les danses populaires de l'époque tel que le Jerk, le Monkey, le Twist ou encore le Watusi... Comme beaucoup d'autres chansons basées sur cette thématique classique et caractéristique du début des 60's dont il serait difficile de tous les citer. Quand à sa production, solide de par son orchestration, elle est signée du trio vainqueur: Curtis Mayfield, Major Lance et Riley Hampton pour les arrangements et orchestration, Le choeur derrière n'est autre que les légendaires Impressions. Ce morceau peu connu sans être complètement obscure, est en fait la face B de "Let Her Love Me" écrite par Mr "Right Track" aka Billy Butler et qui a été un des premiers succès de Otis Leavil qui s'est classé n° 31 au Bilboard R'n'B Chart. Ce titre par contre sonne beaucoup plus mid tempo, à la limite de la ballade Soulful et dont on ressent vraiment l'influence de Curtis mayfied et de ses acolytes. De plus ce single est très facile à acquérir, pour très peu cher en premier pressage rouge, car comme il fût un hit, beaucoup de copies existent et sont encore disponibles.

Par Early Sounds