vendredi 27 août 2010

Jazz: Quasimode "Mode Of Blues Ep"




Quasimode est un groupe de Jazz Japonais, formé à Tokyo en 2002. Il est composé du pianiste Yusuké Hirado, Takahiro Matsuoka aux percussions, Takashi Okutsu a la batterie et Kazuhiro Sunaga pour la contrebasse, a noter que le groupe joue avec une section de cuivres (trompette, saxophone) en live et en studio. Le groupe nous propose un style Jazz Club voir Soul Jazz, le son est très moderne, mais reste groovy a souhait, capable d'enflammer un dancefloor en live!

Le pianiste Yusuké Hirato (fendor rhodes, piano classique), a étudié le piano a New York a la fin des année 90', il a côtoyé de grand nom du Jazz comme Richard Davis, Winard Harper. Il décide de former Quasimode lors de son retour au Japon. Il est vite rejoint par un percussionniste, Takahiro Matsuoka, un joueur expérimenté, qui donne une touche Latine au Jazz de cette formation nipone. Il apporte une vraie énergie au son du groupe. Le batteur, Takashi Okutsu est aussi l'ingénieur du son, il gére l'enregistrement et le mixage, des albums de Quasimode. Le bassiste kazuhiro Sunaga a commencé la basse très jeune, mais a vraiment découvert le Jazz a l'âge de vingt ans.

C'est 2009, que sort "Mode Of Blues Ep" un vinyle de quatre titres, encore une fois, c'est un beau voyage musical, a travers le jazz.
Le premier titre, "Mode Of Blues", nous invite au danceflloor, pourtant on est très loin de la Dance Music, mais toujours grâce au jeux inimitable du percussionniste Takahiro Matsuoka, ce titre est fait pour danser, s'amuser. La piste suivante, "On Children" nous propose un jazz plus conventionnel, plus Bop mais toujours aussi efficace pour n'importe quel club de Jazz. "Little B's Poem" avec la chanteuse Valérie Etienne, nous emmène dans les sphères d'un Jazz très Spirituel. Le denier titre de ce disque, "African Village" est très percussif, mais ne tombe pas pour autant dans l'Afro Beat, et reste un bon morceaux de Jazz contemporains.

Pour avoir eu la chance de les voire en live, je vous conseil vivement d'adopter ce groupe très prolifique, une dizaine de productions en l'espace de 8 ans!!!!
Malheureusement je ne peu vous proposer qu'un seul titre en écoute, mais quel morceau! Mesdames et Messieurs, voici "Mode of Blues" par Quasimode.

Par Mr Carlitos


jeudi 26 août 2010

Northern Soul: J.J. Jackson "It Seems Like I've Been Here Before"



Dans les singles absolument remarquables, pas trop cher, mais qui de part sa qualité en égale beaucoup d'autres "It Seems Like I've Been Here Before" de J.J. Jackson en fait sûrement partie. Un morceau que l'on peut aisément qualifier de mid tempo floater, pour son chant passionné d'une très belle intensité et d'une beauté absolu! Dès le début on est saisi par son orgue, sûrement joué par ce dernier et par sa puissante orchestration. Mon préféré de ce chanteur que l'on trouve sur l'excellent label New-Yorkais Calla et qui est sortit en 1967 ou il a principalement enregistré la plus part de ses singles et c'est aussi son disque le plus rare.

Même si à l'intérieur de sa discographie on trouve beaucoup de titres intéressants, plutôt très dansant et d'une énergie incroyable pour ce chanteur qui ne passait pas inaperçu de part sa silhouette et son poids que l'on surnommait le mammouth. Ces autres morceaux oscillent entre R'n'B et Soul, voir Boogaloo, à l'image de son tube "But It's Alright" et son excellente face B "Boogaloo Baby". J.J. Jackson n'aura pas obtenu plus de reconnaissances de la part du publique que d'autres de ses contemporains de Memphis par exemple, pour faire une comparaison un peu simple, mis à part son seul hit internationale qui a d'ailleurs été enregistré en Angleterre par des musiciens Anglais. Et pourtant... Du coup c'est comme parolier et surtout comme arrangeur qu'il s'exercera pour des artistes légendaires tel que Brother Jack mc Duff, Jimmy Witherspoon ou encore The Shangri las.

On peut encore citer dans ses titres intéressants "I Dig Girls" qui est très sympa, mais ma préférence ira pour "Come See Me (I'm Your Man)" pour ses breaks et sa ligne de basse puis son orgue de rigueur, un titre enregistré et parus sur le label Californien Loma, une division Soul de la compagnie Warner Bros, d'ailleurs il existe une autre version de ce morceau qui sonne beaucoup plus Northern Soul dans sa production et qui se rapproche de son autre morceau "Sho Nuff (Got A Good Thing Going)" que l'on trouve également sur ce même label.

Par Early Sounds


mercredi 25 août 2010

60's R'n'B: Jimmy Holiday "I've Been Done Wrong"

Jimmy Holiday, fût un chanteur à la carrière versatile et relative, car au début des 70's c'est comme parolier qu'il se consacrera et ou il écrira notamment pour la chanteuse Pop Jackie Deshanon "Put a Little Love in Your Heart". Curieusement il obtiendra plus de reconnaissances dans cette profession que comme chanteur Soul.

Originaire du Mississippi, ou il débuta sa carrière de chanteur pour le label Everest en 1963 avec un premier hit appelé "How Can I Forget" puis il a principalement enregistré pour le label Minit de la Nouvelle Orléans avec quelques hits 60's dont son plus grand succès de sa carrière "Baby I Love You" qui sera également un hit pour Little Milton puis d'autres ballades Deep Soul bien plus intéressantes verrons le jour comme le splendide "The Turning Point" récemment compilé par Dave Godin pour la série incontournable des "Deep Soul Treasures"; Un chef d'oeuvre absolu pour les amateurs du genre. On peut citer un très beau duo au côté de la chanteuse Clydie King, une ex Raelette, pour le délicieux "Ready Willing & Able" également sorti chez Minit, un très bon mid tempo dancer.

Mais lorsqu'il sort de ce registre ballade, c'est plutôt énergique et très réussi comme ce "I'Ve Been Done Wrong", mon préféré, sortit sur le label Diplomacy en 1965, un morceau très uptempo stomper chargé en cuivres d'une puissance redoutable, qui sonne un peu dans la même veine que son premier single pour ce même label, intitulé "The New Breed" avec sa face B "Love Me One More Time" qui est encore plus enragée que son autre face et que je trouve largement plus intéressante pour ce côté soulful avec en plus son solo de sax de rigueur qui intensifie ce titre à la fin. D'ailleurs le New Breed c'est un qualificatif Mods pour décrire un style de R'n'B 60's dont on peut aisément classer ces deux singles. Ce disque a été également pressé sur le label Kent US pour sa seconde éditions pour une diffusion nationale à Los Angeles et est devenu très populaire grâce aux compilations Northern Soul de chez Kent UK en LP.

Par Early Sounds


mardi 24 août 2010

jazz/Afro Beat: The Soul Jazz Orchestra " Rising Sun"



The Soul Jazz Orchestra, est un groupe Canadien formé en 2002 a Ottawa. Il est composé de Pierre Chrétien (clavier, percussion, chant), Marielle Rivard (percussion, chant), Steve Patterson (saxophone ténor, percussion, chant), Ray Murray (saxophone baryton, percussion, chant), Zakarie Frantz (saxophone alto, flûte traversière, percussion, chant), Philippe Lafrenière (batterie, percussion, chant).

Dans la ligné de Féla, le groupe nous propose une base Jazz, sous influence africaine. Une musique très percussive, tout les membres du groupe étant percussionnistes! En quelques albums, et avec de nombreuses dates, le groupe s'est forgé une solide réputation tant au niveau national qu'international.

Soul Jazz Orchestra, nous propose toujours une musique rafraîchissante, groovy, moderne mais Roots, l'esprit 60' et 70' est là! Mais a la sauce 2000. Parfait pour remuer le spectateur avide de son Funky ou Afro ou en studio pour nous proposer de très belles productions, toujours très soignées. En 2010 sort l'album le plus abouti du groupe: "Rising Sun", un mélange de Jazz Spirituel et d'Afro beat, d'ailleurs un certain Gilles Peterson en a fait son groupe de l'année. L'album nous propose neuf titres pour un très beau voyage.

Le premier morceau "awakening" introduit cet album avec un Jazz Spirituel, une parfaite introduction."Agbara" deuxième titre, nous emmène en Afrique au pays de Fela Kuty avec des rythmes endiablés et des saxophones afros. "Négus Negast" est une sorte d"hommage aux Négus (empereur d'Ethiopie) qui nous emmène dans un voyage Spirituel, le tout sous une Transe ryhtmique incroyable. La quatrième piste "Lotus Flower" nous proposent un pure morceau de Jazz très percusif, grâce au contrebassiste Philippe Chardonneaux et au trompettiste Nicholas Dyson, tout les deux sont des invités en guest. Le titre "Mamaya" assez Jazzy, nous ramène en Afrique grâce au vocaux, chanté par tous les membres du groupe! Au travers du titre "Serenity" Pierre Chrétien nous prouve qu'il est un vrai Jazzman, ce sixième morceau nous ramène vers les fondamentaux du Jazz. "Consécration" un titre qui commence aux son du Senza (instrument africain appelé "piano de doigts) se poursuit avec un Jazz Downtempo. L'album se termine par les morceaux "Rejoice part 1 & 2" ces deux dernières pistes concluent ce très belle album défini comme un mélange de Jazz Spirituel enrichie de sonorités Africaines.

Par Mr Carlitos.







lundi 23 août 2010

60's R'n'B: Johnny Nash "Strange Feeling"



Récemment je me suis intéressé à Johnny Nash, un chanteur que je ne connaissais qu'à travers ses reprises de Bob Marley ou ses titres Reggae que je n'apprécie pas forcément et quelle fût ma surprise de découvrir un fantastique chanteur de Soul.

La carrière de Johnny Nash débute à la radio et ses premiers enregistrements sortiront pour le label ABC Paramount en 1957 avec quelques succès mineurs, on peut citer également une collaboration aux côté de Paul Anka, puis faute de reconnaissance? Il se tournera du côté du cinéma comme acteur en participant à deux films mais il retournera du côté de la musique qu'à partir de 1965 et connaîtra enfin le succès escompté avec une ballade R&B "Let's Move and Groove Together" qui sera d'ailleurs très populaire en Jamaïque dès 1967. Lors d'une tournées promotionnelle dans l'île, il découvrira le "Rocksteady" et enthousiasmé par ce nouveau son, il naîtra de ce voyage un single: le fameux "Hold Me Tight" qui sera un succès dans les charts pop aux US comme en Europe, du coup il fondera le label JAD en 1970 et enregistra des titres comme "You Got Soul" et "Cupid" une adaptation d'une chanson de Sam Cooke qui de nos jours a été reprise par la chanteuse Amy Winehouse de la même façon.

Voilà ce que l'on peut dire dans les grandes lignes pour présenter ce chanteur qui a été un des protagonistes qui aura contribué à faire connaître la musique jamaïquaine dans le reste du monde, mais ce que je préfère particulièrement chez Johnny Nash, c'est ce qu'il a enregistré dans un registre R'n'B, Soul au début des 60's que l'on peut qualifier de "Popcorn" pour les labels: ABC Paramounts, MGM, Groove et plus particulièrement Argo par exemple, une division de Chess comme cet incroyable "Strange Feeling" avec sa rythmique latine et son atmosphère envoûtante, une très belle réussite pour cette chanson écrite par Bert De Coteaux et arrangé par Bert Berns. Ce morceau était très apprécié sur la scène Mod d'antan et est très facile à se procurer en single. Sur ce même label, on peut citer également le brillant mid tempo "Love Ain't Nothin'" qui reste un de ses singles les plus rares, mais de qualités.

Par Early Sounds


samedi 21 août 2010

Original Soundtrack: Michel Legrand "La Piscine"



"La Piscine" est une film Français, réalisé par Jaques Deray en 1970, avec dans les rôles principaux Alain Delon, Romy Schneider, Maurice Ronet et Jane Birkin. L'histoire: Jean-Paul et Marianne coulent des jours heureux dans leur villa à Saint-Tropez. Leur bonheur est troublé par l'arrivée de Harry, qui eut une liaison avec Marianne autrefois, accompagné de sa fille, Pénélope. Dans une atmosphère faussement sereine, l'hôte indésirable prend un malin plaisir à remuer le passé., un très bon film Français, avec un grand Alain Delon et toujours la belle Romy Schneider.

Le label Universal Music France, par l'intermédiaire de sa subdivision Classics & Jazz France, a eu la bonne idée en 2010 de rééditer cette bande originale sortie en 1968 chez EMI France. Et quel disque! Composé par Michel Legrand, a qui ont doit de nombreuse bande original (les demoiselles de Rocheford, tendre voyou, Atlantic City......). Pour ce disque il s'est entouré de nombreux musiciens, comme le violoniste de jazz, Stéphane Grappeli, des chanteuses Christiane Legrand et Sally Stevens et du chanteur Delaney Bramlett. On peut classé le style de musique de ce disques dans la catégorie Library Music, en Français Musique d'illustration.

Le titre que je vous propose en écoute est "Run, Brother Rabbit, Run" chanté par Delaney Bramlett, un morceaux très Soul 60', voire Garage, un régale pour animé un danceflloor vintage.

Par Mr Carlitos.



vendredi 20 août 2010

Jazz/Funk: Cortex "pourquoi"



Cortex est un groupe Français de Jazz/funk, fondé en 1974 par deux amis musiciens: Alain Mions et Alain Gondolphi. Le groupe n'a jamais réellement percé musicalement en France, pourtant leur musique est de grandes qualités, on est pas moins des grosses production américaine de Jazz/Funk (Herbie Hancock, George Duke, Charles Earland......).

Alain Mions aux claviers (Rhodes, Synthétiseur) et Alain Gandolphi a la Batterie, le tous accompagné par différents musiciens tout au long des douze albums publiés par le groupe. Cortex est toujours en activité en 2010, mais il n'y pas de nouvel album prévu pour l'instant. Le groupe se contente de quelques concert sur Paris, on espère les voir près de chez nous bientôt.

Le disque "Pourquoi" est une réédition fraîchement sortie (2010), par le label Parisien Trad Vibe, le morceaux que je vous propose en écoute, est "Les Oiseaux Morts", un titre chanté en français! et oui le Jazz/Funk n'est pas une musique exclusivement Black Américaine, Alain Mions et Alain Gandolphi nous le démontre à travers toute cette chanson, qui peut paraître kitsch, mais on est très fiers d'avoir nôtre groupe Frenchy Funky! la musique est incroyable, solo de guitare splendide, rythmes Funky à souhaits. Le merveilleux rhodes joué par Alain Mions, donne vie aux morceaux grâce à ses très belles mélodies. A acheter absolument! Et en vinyle bien sur!!!

Par Mr Carlitos.





Northern Soul: Ben E. King "The Record"



Ben E. King c'est un chanteur ayant appartenu à des formations diverses tel que The Five Clowns qui deviendra par la suite The Drifters dans les 60's, cet ancien groupe Doo Woop populaire qui n'a plus grand choses à voir avec la formation d'origine des 50's étant donné que le manager l'a aisément remplacé par un autre personnel, une pratique qui était apparemment courante à cette époque là et ou le publique ne sera pas dupe et le groupe, faute de succès se dissoudra très rapidement.
Après cette mésaventure, à l'aube de sa carrière solo, il restera sûrement dans l'histoire de la musique noir américaine grâce à un seul titre en particulier que tous le monde connaît: "Stand By Me", son tube planétaire unique ou encore "Spanish Harlem" son autre hit. En dehors de ces morceaux qui auront été les plus grand succès de sa carrière au tout début des années 60's, son parcours aura plutôt été décroissant et il ne renouera jamais avec la gloire d'antan en Amérique, mais il restera un chanteur apprécié.

Mais c'est dans le nord de l'Angleterre ou il deviendra véritablement populaire comme beaucoup de ses contemporains qui auront une seconde carrière Outre-Manches, avec des concerts légendaires au club mythique de Manchester appelé le Twisted Wheel, club de R'n'B historique, fief de la culture Mods et départ d'une scène croissante qui s'appellera Northern soul ou il deviendra un de ses tout grands héros avec des morceaux cultes et inoubliables comme "Cry No More" ou "I Can't break The News For Myself" sorti chez Atco une division du groupe Atlantique ou il a enregistré la plupart de ses singles avec l'incontournable producteur New Yorkais Bert Berns et arrangé par Bert Keys, un duo que l'on retrouve sur beaucoup d'autres labels comme Sue, Eastern, ABC Paramounts, Coral, Port, Imperial et encore beaucoup d'autres, un son et un genre unique et parfaitement identifiable dès les premières mesures de part son côté sur orchestrés, très caractéristique de cette Soul urbaines du Nord des Etats-Unis dans les 60's.

En dehors de ces deux titres incontournables, "What Can A man Do" est tout aussi excellent et se situe dans la même veine que "Cry No More" tout en étant plus uptempo et beaucoup plus énergique, avec de très bon choeur féminin, un single solide et efficace que l'on trouve en face B de "Si Senior" et très facile à acquérir pour une bouchée de pain. On peut citer également "Too Bad" pour les amateurs de mid tempo, voir Beat ballad qui est fort sympathique, mais c'est surtout "The Record" qui de mon point de vue retient tout l'attention et reste son morceau le plus intéressant de part son côté Soulful, avec une très belle performance vocale, une orchestration sur puissante de part sa batterie au premier plan avec sa réverbe et un choeur magnifique. A l'origine cette chanson a été chantée par H.B. Barnum sur le label Capitol et est un autre standard Northern Soul, mais que je trouve plutôt ennuyeux... A noter que cette chanson à été également repris par le duo de Ska Byron Lee & The dragonaires en Jamaïque et que cette version est très demandée en ce moment, non pas par les collectionneurs de Reggae, mais de Soul.

Par Early Sounds


jeudi 19 août 2010

Electronica: Moritz Von Oswald Trio "Vertical Ascent"



Moritz Von Oswald est un musicien Allemand, né a Berlin en 1962. Il a plusieurs casquettes musicales: musicien, producteur et ingénieur du son. Durant de nombreuse années, jusqu'à 2008 est la sortie du disques "Recomposed" avec Carl Craig, ce musicien évoluait dans un parfait anonymat, se cachant derrière de nombreux pseudonyme comme Maurizio, Rhythm & Sound ou encore Cyrus. A noter que durant les année 80 il faisait partie d'un groupe nommé: Palais Schaumburg, avec son comparse et ami Thomas Fhelman.

Fondateur des labels Maurizio, Basic Channel, Burial, Chain Reaction, Moritz Von Oswald nous propose toujours une musique Électronique Minimale qu'elle soit Dub, Techno voir House et Expérimentale. Le mix est toujours très bien soigner, un beat soigneusement travaillé, des lignes de basses profondes qui nous emmènes loin, pour une "ascension verticale". Il n'hésite pas à se faire accompagner par d'autres musiciens et chanteurs, sur ces différents projets, pour cet album il s'est entouré de Vladislav Delay aux percussions et Max Loderbauer pour les synthétiseurs.

"Vertical Ascent" reste un album de Musique Électronique, Minimale mais très évolutif. Il y a quatre pistes sur ce double vinyles, donc une pour chaque face. Les morceaux ne portent pas de titres, mais sont intitulés patterns 1/2/3/4. le morceau que j'ai choisie de vous faire écouter est le Pattern numéro un. Un décollage atmosphérique, avant de tomber dans un morceau riches en percussions métalliques accompagner de belles nappes de synthétiseur nous rappelant la Techno de la Motor City, un disque qui s'écoute au "casque" dans l'obscurité.

Par Mr Carlitos.


60's R'n'B: Wallace Brothers "Girl's Alright With Me"



Dans les disques qui n'ont absolument aucune valeur, qui sont géniaux et très peu connus, "Girl's Alright With Me" des Wallaces Brothers en fait sûrement partie, sorti sur le label Sims au Tennessee en 1966, ou ils ont enregistré beaucoup de singles sur ce label, dont la plus part sont des ballades Deep Soul comme "Lover's Prayer", single pour lequel ils ont été reconnu et qui restera leur plus gros hit.
Ce "Girl's Alright With Me" a été composé par Allen Orange, que l'on pourrait qualifier facilement de Rhythm'n'Soul, de part sa très bonne ligne de basse, accompagnée de se montées de cuivres qui forment un très bon ensemble, qui structure le morceau et lui donnent une très bonne dynamique, sans oublié le chant des Wallaces Brothers qui est excellent. Ce titre vous invite facilement à la danse et est un parfait exemple de Soul sudiste, dit Southern? Le seul défaut peut-être de ce morceau, c'est qu'il ne dure seulement 1:50 min. et pourra paraître pour certains un peu court.
Malheureusement il n'y a pas d'écoute disponible à part chez certains disquaires spécialisés en ligne.

Par Early Sounds

mercredi 18 août 2010

Jazz: A Message From The Tribe " An Anthologie Of Tribe Records 1972-1977"



Très bonne compilation sortie sur le label Soul Jazz Records, sur Tribe Records qui était un label de Jazz Américain basé dans la ville de Détroit. Ce label a sorti 10 albums a partir de 1972 jusqu'à 1977. La particularité de ce label! c'est d'être encré dans des valeurs politico-sociale engagées en faveur de la cause "Noire Américaine", deuxième particularité, les musiciens qui ont participé sont tous originaire de Détroit!!! du Underground Resistance avant l'heure!

Comme principaux artistes ayant signés sur ce label, on retrouve entre autre: David Durrah, Doug Hammond, Harold McKinney, Marcus Belgrave, Phil Ranelin, Wendell Harrison, Le Mixed Bag. Une belle brochette de Jazzman reconnu, ayant joué avec d'autres grand noms du Jazz.

Cette compilation regroupe les principaux titres des artistes que j'ai pu cité, le double vinyle contient aussi un exemplaire du fanzine Tribe, qui paraissais a la même époque dans les rue de Détroit. L'enregistrement de ce disque est superbement réalisé, on retrouve du Jazz Vocal, du Free Jazz, on est pas loin du Jazz Funk. Encore une fois le label anglais Soul Jazz Records nous refait découvrir des musiciens talentueux, quel plaisir pour nos oreilles.

Le morceau que je vous propose est un titres du trompettiste Marcus Belgrave, "Space Odyssey" un voyage Jazzistique a travers les planètes du système solaire! Une introduction Expérimentale voire Free, avant l'arrivée d'une basse Groovy a souhaits, des percussions, puis le Monsieur à la trompette est accompagné d'un tromboniste, une pure merveille a écouter sous les étoiles.

Plus d'info sur le site de SoulJazz:
http://www.souljazzrecords.co.uk/releases/

Par Mr Carlitos.


Northern Soul: Little Carl Carlton The 12' Years Old Wonder



Little Carl carlton a été un très jeune chanteur de Detroit âgé de 12 ans à peine en cette année 1964, qui a commencé son parcours de chanteur relativement tôt, ce qui n'est pas sans rappeler un certains Stevie Wonder pour ne citer que le plus connu qui lui, poursuivra une carrière stellaire par rapport à tous ses contemporains. Choses qui étaient relativement courante dans le milieu noir Américain de cette ère des 60's de ce que fût l'univers de la Soul musique pour de jeunes chanteurs à l'instar de l'excellent Darrow Fletcher à Chicago, par exemple, très connu pour son titre légendaire "The Pain Gets A Little Deeper" sorti à 14 ans ou encore du côté plus obscure des productions de Mike Hanks & Cody Black, toujours à Detroit comme les Lil' Soul Brothers dont il serait bien difficile de trouvé quoi que ce soit comme information mis à part qu'ils ont réalisé que trois chansons comme 'I've Got heartaches" sur le label Wheelsville, et ces morceaux sont d'ailleurs relativement mal chanté, mais sans pour autant être dépourvu de charmes et d'intérêts. Il y en reste beaucoup d'autres encore à découvrir, tant cette univers est vaste et a été prolifique, car le mot "Little" dans l'histoire du R'n'B faisait souvent référence à un chanteur "jeune" ou de "petite taille".

Revenons à ce Little Carl carlton qui fait l'objet de cette chronique: A ses débuts pour le producteur Herman Davis & Edd Henry il enregistra deux singles absolument délicieux et inoubliables tel que "Don't you Need A Boy like Me", un très bon mid tempo dancer et "So What", une pure merveille! Deux disques sortit sur le label microscopique de Detroit Lando. Quand aux arrangements, il s'agit encore de l'incontournable Dale Waren, d'après certaines sources. D'ailleurs c'est sûrement à causes de ces deux titres que l'envie de parler de ce chanteur m'est venu.
Ensuite ce sera chez Golden World qu'il fera un court passage et qu'il sera baptisé par Ed Wingate, le patron de ce label: "The 12 Years Old Wonder" pour un seul single fantastique, mais malheureusement devenu trop rare aujourd'hui, le fameux "Nothin' No Sweeter Than Love". Tous ces morceaux resteront des hits mineurs qui ne dépasseront pas la scène locale de Detroit.

Mais cela suffira à le faire remarquer et à signer avec le producteur Don D. Robey pour le label Backbeat basé à Houston au Texas, une division du groupe ABC Paramount ou Little Carl Carlton deviendra par la suite Carl Carlton et sera surtout entré dans la légende de ce monde mystérieux qu'est la Northern Soul avec un single appelé "Competition Ain't Nothing" que l'on peut écouter très facilement sur diverses compilations du genre ou se procurer ce 45' en pressage original pour pas grand choses, car c'est un très bon classique dont on ne se lassera jamais. Il a été réalisé en 1968 pour Backbeat ou sur le label Action pour le pressage UK. Ce très bon label Texan ou il réalisera la majorité de sa carrière de 1968 à 1974 ou d'autres disques de qualités sortiront comme "I Can feel It" de 1970, est encore un titre malheureusement devenu trop rare et trop cher, mais qui a été compilé chez Kent sur "Class Soul 66". Quand aux autres morceaux plus tardif réalisé sur ce label, ils sonnent plus dans un registre appelé Crossover Soul comme "Don't Walk Away", ou encore "Two Timer" produit par Mike terry, mais qui appartiennent à une période de la Soul (1969 à 74') que je n'explore pas plus que cela et dont il me serait difficile de parler.

Pour conclure sur ce chanteur, certaines personnes qui écoutent plus de Soul 70's ou de la Modern Soul, voir du Disco le connaissent pour les morceaux "Everlasting Love" sortit en 1974 ou encore "She's A Bad Mama" en 1981 qui ont été de grand succès tardifs et entre autres les seuls de sa longue carrière. Mais qui personnellement, question de point de vue, ne me touche en aucune façon comparé à ses morceaux Early Soul du début des 60's avec cette voix magique d'enfant pleine d'énergie et d'ambition.

Par Early Sounds




mardi 17 août 2010

Electronica: Kraftwerk "Trans Europe Express"



Kraftwerk est un groupe de musiciens allemand, fondé en 1970 a Dusseldorf. La sonorité musicale du groupe se caractérise par la combinaison d'une ligne de basse et d'une rythmique électrique à une harmonique et une mélodie répétitive faite à partir de synthétiseurs, l'ensemble peut être accompagné de voix "trafiquée au vocoder.

Ce groupe est une influence majeur pour toute les musiques apparue durant les année 80, du Hip Hop, on se souviendra du sample de "Trans Europe Express" repris par Afrika Bambaataa pour me morceau "Planet Rock.
La scène Techno de Détroit qui se revendique du Funk, se revendique également de la musique Kraftwerk.

A travers Kraftwerk, une ère nouvelle est arrivée, "le rapport de l'homme à la machine", ce groupe est arrivé en même temps que le premier synthétiseurs et les boites à rythmes, même si il ne sont pas les premier a les utiliser, c'est le premier groupe a construire ses morceaux autour d'instruments electroniques.

Le disque "Trans Europe Express" est le sixième album studio de Kraftwerk, paru en 1977 sur le label Kling Klang Records.
Ce disque fait partie des albums "culte" il pose les base d'une nouvelle ère pour la musique, il démocratise au grand publique la musique électronique, véritable mine d'or pour un bon nombres de musiciens et de Dj! Il raconte l'histoire d'un train le "trans europe express".

Par Mr Carlitos.

lundi 16 août 2010

Northern Soul: Mike Terry




Que raconter sur Andrew Mike Terry pour ceux qui ne le connaissent pas? Que c'est un des personnage clef de la Motown, du son 60's de Detroit et de pleins d'autres hits qu'il a produit pour d'autres labels, comme "Boom Boom" de John Lee Hooker pour le label Vee-Jay, "Ain't Nothing But A House Party" des Showstoppers pour le label Beacon ou encore "Higher & Higher" de Jackie Wilson sur le label Brunswick pour ne citer que les plus célèbres ou encore l'exceptionnelle "Baby Please Come Back Home" de J.J. Barnes pour Don Davis sur Groovesville. Sans rentrer dans une biographie complète ni juste jeter en vrac quelques morceaux, pour présenter le personnage: il s'agit d'un des membres de la célèbre formation les Funk Brothers. Pour faire un peu cliché, on peut dire qu'ils étaient les musiciens de studios du label, ils ont enregistré et composé plus de hits que les Beatles et les Rollings Stones réunis et sont restés dans l'ombre jusqu'à l'époque de l'album de Marvin Gaye "What's Goin' On" en 1971, album qui s'est hissé dans les sommets des ventes d'albums et qui est devenu culte et intemporel ou ils ont enfin été crédité. jusqu'alors Berry Gordy avait pris soigneusement soins de les tenir à l'écart du succès de cette machine à tubes qu'était Motown des 60's à Hitsville au: 2648 W. Grand BLVD. Detroit, Michigan. Quand le label quitta Detroit dans les 70's pour s'installer à Los Angeles et s'agrandir, les musiciens furent tous remercier.

Introduit dans le groupe par Richard Popcorn Wylie en 1959 pour rejoindre le Joe Hunter's Band ancien nom de cette formation qui sévissait jadis dans les clubs de Jazz et de R'n'B de la ville de Detroit ou ils ils ont d'abord forgé leur réputation en Live et ou ils se nourrissaient d'expériences et de rencontre diverses tant cette ville fût prolifique et créative au niveau musicale à cette période là, afin d'y retranscrire en studio leur innovations de ces longues nuits d'expérimentations diverses. Mike Terry était au seins des Funk Brothers le saxophoniste baryton et la plupart des solos de saxophone sont de lui, par exemple sur des hits motown tel que "Where Did Our Love Go" des Supremes ou encore "Shop Around" de Smokey Robinson & The Miracles. Comme si ce qu'a été la guitare pour le Rock'n'Roll, le sax baryton fût sûrement l'instrument prédominant pour la Soul.

Mais ce n'est pas seulement un musicien hors pair, c'est aussi un excellent arrangeur, sûrement influencé par Dale Waren en travaillant à ses côtés pour les labels Sidra, Drew, karen, Carla, Moira... Pour des groupes tel que The precisions, The Capitols et bien d'autres... de Detroit à Chicago, de Philadelphie à Los Ageles, en étant crédité sur certains titre et sur d'autres sous divers pseudonymes. Pendant la période ou il travaillera pour les labels Golden Worlds, Ric-Tic de Ed Wingate et Revillot de Don Davis, c'est en collaboration avec George Clinton et Sidney Barnes qu'ils formeront le GEO-SI-MIK et produiront de très bons singles tel que "Don't Be Sore At Me" chez Revilot ou encore "Theresa Lindsay "I"ll Bet You" pour Golden World; sans oublier la production Solid Hit Bound aux côté de Don Davis d'où naîtra l'inoubliable classique "Open The Door To Your Heart" de Darrel Banks toujours pour le label Revilot avec sa face B remarquable et caractéristique du son de Detroit "Our Love (Is In The Pocket)" signée encore Geo-Si-Mik.
Une autre collaboration qui a été essentielle et incontournable: c'est PIED PIEPER aux côté de Lorraine Chandler et les autres membres de la formation The Funk Brothers, les incontournables Jack Ashford et Joe Hunter, pour produire des singles devenus légendaires sur la scène Northern Soul avec The Hesitations et l'album de qualités: "Soul Superman" pour le label Kapp, The Cavaliers avec "Hold To My Baby" sur RCA, The O'jay avec "I'll Never Forget You" sur Imperial à Los Angeles sans oublier Lorraine Chandler, la productrice avec "What Can I Do" pour Moira en pressage local et en éditions nationnal sur RCA et la liste peut être longue encore longue; Voilà pour citer quelques une des périodes des plus remarquables qui ont façonnée le son à Detroit et ont marqué à jamais l'histoire de la Soul des 60's.

Dans les années 70's Il a également composé une BO pour une Black Power comédie musicale intitulé "Big Time BuckWhite".
Voilà pour les grandes lignes. Il serait difficile de lister tous les disques auxquels il a participé et sur internet je n'ai pas trouvé de site qui les répertorient complètement, je connais juste la liste du livre "The Rare Soul Bible, An A-Z Of Northern Soul" de Dave Rimmer qui doit être intégrale. Une biographie par Rob Moss existe apparemment aux US, mais non traduite et l'excellent fanzine Northern Soul "There's That Beat" lui a consacré tout un dossier avec un CD's mais je crois que cet exemplaire est malheureusement épuisé maintenant et rare.

En 2002 Allan Slutsky avec le film "Standing In The Shadow Of motown" a réunis les membres fondateurs des Funk Brothers qui ont participé au fur et à mesure à cette formation légendaire et curieusement il n'apparaît pas et n'est même pas citer à aucun moment? et pourtant...

Andrew Mike Terry saxophoniste et producteur né en juillet 1940 est décédé le 30 Octobre 2008.

Par Early Sounds

There's That beat:



Quelques singles arrangé par Mike Terry que je trouve remarquables:

Darrow Fletcher "What Good Am I Without You" Jacklyn, arrangé par Mike Terry:


The Precisions "Why Girl" Drew, produit et arrangé par Mike Terry:

Jazz: Madlib (Miles away) "The Last Electro Acoustic Space Jazz & Percussion Ensemble"



Madlib alias Otis Jackson Jr, est un Dj de Hip Hop originaire de Los Angeles. Le monsieur est également multi instrumentistes aussi. Il commence sa carrière de producteur Quasimito, dans un style Hip Hop expérimental. Il signe sur le label Blue Note en 2003 pour un disque, "Shades of Blue".

Ce grand fan de Sun Ra et de Jazz au sens large tu terme, décide pour 2010, de nous pondre un disque extraordinaire, un des album de l'année 2010, pour une fois il laisse ses machines de cotés, pour inviter un bon nombres de musiciens.

Dans le casting on retrouve Clyde Harrison au piano ; Willie Austin a la guitare et a la harpe ; Tanya Harrison pour les synthétiseur ; les percussioniste Mary Lou Hudson et Lady Faye ; Teddy Davis a la flute electrique et au percussion ; Emil Taylor pour les basses ; Chuuck king aus pianos electriques ; Ahmad Miller a la sitar et au vibraphone ; Kamala Walker a l'orgue et a l'acordeon et bien sur Otis Jackson Jr, lui même pour les drums et percussions!
Une très belle brochettes de musiciens talentueux et riche en compétences diverses. Soulignons aussi le travail du peintre Radek Drutis, pour la pochette du disque, sans rappeler le travail d'un autre peintre et grand musicien, Miles Davis.

Le contenu de cet opus, nous emmène dans les année 70, la décennie d'un style de musique appelé Jazz/funk, mais soulignons le coté Afro Ethno de certain morceaux, et un certain coté Free!

Le tracklisting est un hommage aux plus grands Jazzman de la décennie 70': Phil Ranelin, Horace Tapscott, Harry Whiteker, Larry Young, Roy Ayers, John Coltrane, Pharoa Sanders.

Le morceau que j'ai décidé de vous faire écouté est "Tones" un hommage a l'organiste Larry young. Un morceaux Jazz et psychédélique, un track pour regarder la lune et refaire le monde, il y a un coté très spirituel dans ce titre grâce a l'orgue, même très pointu, cet album est très accessible, alors pourquoi s'en priver.

Par Mr Carlitos.




samedi 14 août 2010

Jazz/Funk: Mulatu of Ethiopia




Mulatu Astatke, est un percussionniste d'origine Éthiopienne. Il est est né a Jimma en 1943, une ville de l'ouest Éthiopien, il fait ses études a Londres, ou il apprend la clarinette et la composition. Mais c'est durant les année 70's a New York, que le musicien se révèle percussionniste, joueur de vibraphone. Il a la chance de partager la scène et les studio avec un certain Duke Ellington. Il joue aussi souvent avec un chanteur Ethiopien, Mahmoud Ahmed, il lui compose des titres.

C'est en 1972 que sort l'album "Mulatu of Ethiopia" (Worthy records), rééditer il y a quelque mois. Ce disque nous propose un voyage dans les années 70, mélant des couleurs sonore Américaine et Éthiopienne. Les rythmes sont tantôt Funk, Jazz voire Afro.
Mais cette galette sonne quand même "Deep Funk", le son est terriblement profond, la lenteur des morceaux nous plonge littéralement a travers l'univers de Mulatu Astatke.

Ce disque nous propose sept pistes, le morceau que j'ai choisi est le premier titre de l'album, "Mulatu" un rif de guitare bien Funky, un saxo qui sonne Afro, et le vibraphone de Mulatu qui nous emmène loin, très loin dans les sphère de la musique Éthiopienne et du Jazz.

Par Mr Carlitos.

jeudi 12 août 2010

Eccentric Soul: 24 Carat Black "Gone: The Promise Of Yesterday"


"Gone: The Promise Of Yesterday". Le disque oublié, que l'on croyait même perdu! Jusqu'a ce que un label, Numero Group, tombe sur les pistes du deuxième album, du collectif "24 Carat Black".

J'ai envie de dire "malheureusement" que six titres ont pu être sauvé sur les vingt originaux, vu la mauvaise conservation des bandes! mais quels titres, peut-on dire qu'il s'agit d'un des meilleurs album de Soul Music? Peut être? Aller pourquois pas!

"24 Carat Black" est un collectif composé de nombreux musiciens, notamment Dale Warren, producteur aussi, ayant travaillé avec un certain Issac Hayes. Ce groupe de musiciens talentueux, s'attache a dénoncer les conditions de vie déplorable, du peuple Afro Américain. Avec la Soul Music comme moyen d'expression!

les morceaux du disque s'enchaînent sans coupures a la manière d'un mix, une belle originalité. Ces six titre sont une pure merveille, il y a toute les composante de l'album de Soul, la sensualité, les voix, l'esprit, l'âme et surtout l'émotion. Le titre que je vous propose d'écouter, "The Best Of Good Love Gone" est chargé de cette émotion musicale, que l'on nomme Soul.

L'orchestration est classique, mais parfaitement réalisée sur ce titre, comme sur tout les autres de cet album. Que dire de la voix, un appel profond à la sensualité, un cri qui vient des entrailles mais qui se murmure a l'oreille. Un bijoux, pour tout les amateurs de musiques Afro Américaine.

Par Mr Carlitos.

http://www.numerogroup.com/catalog_detail.php?uid=01050


mercredi 11 août 2010

Spiritual Jazz: Abdul Rahim Ibrahim "Al Rhaman! cry of the floridian tropic son"


En ce premier jour de Ramadan, le disque que je présente a une forte consistance spirituel. Doug Carn est né a New York en 1947, il déménage en Floride ou sa mère enseigne la musique dans une école traditionnelle américaine.

Il apprend le piano dès l'âge de 5 ans, puis le saxophone alto. Mais ce sont les instruments a claviers qui passionne le jeune Doug, il forme son premier groupe 14 ans, tout en tenant l'orgue dans l'église de son quartier.

Il acquière très vite "l'arrangement musicale" et toute la technique liée a l'orchestration musicale, il est très vite remarqué, il joue entre autre avec Lou Donaldson, puis il signe un premier album sur le label Savoy, avant de signer sur le label Californien "Black Jazz Records" pour quatre albums. Mais suite au divorce avec la chanteuse Jean Carn, Doug se converti a l'islam pour devenir "Abdul Rahim Ibrahim", et part dans une quête spirituelle est très riche musicalement. Deux ans plus tard il sort l'album "Al Rahman! Cry Of The Tropic Son", entièrement auto produit.

C'est un vrai recueille a la foie spirituel et musicale, sur le rapport: religion est musique, mais c'est aussi un formidable résumer sur la music afro-américaine de cette époque, Soul, Jazz et Gospel.
Il y a sept morceaux sur cette album, qui nous racontent sa vision du Coran a travers des rythme Funky voir Disco!
Le titre que je vous présente est "Suratal Iklas". les parole de cette chanson son la sourate CXII du coran, l'unité de Dieu (Dieu est un. C'est le Dieu éternel. Il na point enfanté, et na point été enfanté. Il na point d'égale.), la music est "Jazz Funk", une très belle instrumentation, du piano au nappe de synthétiseurs. Un morceaux dans la ligné du "Expansion" de Lonnie Liston Smith.

A noté que ce disque, réédité sur le label Parisien "Heavenly sweetness", était très peut connu depuis sa sortie en 1977. Un belle album surprenant de Jazz, mêlant la spiritualité au Funk.

Par Mr Carlitos

http://www.myspace.com/heavenlyssweetness


Popcorn: Alice Babs "St Louis Blues"



Alice Babs c'est une chanteuse Suédoise versatile de Jazz et de variétés qui a chanté dans les night clubs de Stockholm en Suède à Berne en Suisse et en passant par la chine... Et c'est surtout dans les années 40's & 50's quelle fera sa carrière la plus prolifique aux côté de Duke Ellington et obtiendra le plus de reconnaissances et de hits jusque dans les 70's.

N'étant pas plus fan que cela de la carrière de la chanteuse en question, l'objet de cette chronique fût la découverte d'un single particulièrement intriguant et amusant, appelé "St Louis Blues" un morceau 60's early years que les Belges appelleraient volontiers "Popcorn". La particularité de ce titre, c'est qu'il est à mi chemin entre le R'n'B et le Yodle, rien que ce prétexte était suffisant pour éveiller ma curiosité, car le Yoddle provient plutôt des Alpes Autrichienne et Suisse, choses à priori moins courante dans la variété US des 60's? Et pourtant la Country-Yodle a belle et bien existé et fût un genre à part entière aux U.S. aux début du siècle. Ce single est sortit sur le label Mercury à Chicago et ne devrait pas forcément être très difficile à se procurer une copie. Il existe aussi en picture sleeve Allemand sur le Label Brunswick. Certains le trouve insupportable, je le trouve plutôt sympathique...

Par Early Sounds


mardi 10 août 2010

Jazz: the Lloyd McNeil Quartet "Asha"




Le disque que je vous présente, est une réédition d'un vinyle sorti a seulement 1000 exemplaire, en 1969, autant dire que le pressage originale est rare voir introuvable, et hors de prix.
Mais le label Soul Jazz Records, via sa subdivision Universal Sound, nous propose une réédition en 2010.

Lloyd McNeil musicien flûtiste accomplis (il a travailler avec Nina Simone, Ron Carter, Cécile Mc Bee...) fut peintre, d'ailleurs ont peut l'apprécier sur la magnifique pochette du disque, le monsieur qui a vécu a Paris en 1965, était un ami de Picasso.
Durant les année 60 il fut impliqué dans "le mouvement des droits civiques" avec le docteur et pasteur Martin Luther King. Il a étudié aussi l'anthropologie, mais revenons a la music un petit peu.
Même si il reste un artiste multidisciplinaire, Lloyd McNeil est un flûtiste de jazz, sa musique ne reste pas encré dans un style particulier, le monsieur n'hésite pas a voyager a travers la soul music, le free jazz et le spiritual jazz, le latin voir afro.
Sur cet album il est accompagné de quatre autre musicien: Gene Rush au piano, Steve Novosel a la contrebasse, Eric Gravat au percussion et un deuxième percussionniste latin, Paul Hawkins.

Cette album est vraiment sublime, un disque reposant et quand même groovy. Le titre que je vous propose de découvrir est "dig where dat's at", un jazz classiques mais rehausser par la flûte de monsieur McNeil, bon voyage musicale est visuel!

par Mr Carlitos

Jamaica Soul: Jackie Opel "Eternal Love"



Lorsque l'on parle de joyaux, les Jamaïcains n'ont absolument rien à envier à l'immense voisin américain qui les influença tellement en cette fin des année 50's de part ses ondes radio captée jusqu'à Memphis. Même si ce n'est pas la seule influence que cette île a subit pour développer leur son unique qui deviendra par la suite cette musique que nous croyons connaître et que nous appelons communément Reggae, pour faire très simple. Jackie Opel fait partie de ces pionniers et de cette jeune Jamaïque de l'ère du Shuffle (le R'n'B Jamaïcain) ainsi que le Ska. Il aura été un des chanteurs les plus Soulful de cet époque en collaborant notamment avec Justin Yap pour le label Top Deck et sa division Tuneico un des tout grand label de Ska fortement apprécié par les artistes de cette période ou sa discographie est exceptionnelle du début à la fin, avec des morceaux inoubliables comme "Valley Of Green". Si l'on devait faire une comparaison un peu simple, on pourrais dire que ce label de Ska serait l'équivalent de ce qu'est Blue Note au Jazz en Amérique, car les musiciens était bien traité et libre de toute création. Mais c'est également des collaborations pour le jeune Clément Coxsone Dodd et son célèbre Studio One ou il obtiendra de nombreux hit tel que "Old Rockin' Chair", "The Wow" avec Doreen Shaffer et quelques titres sont parut simultanément sur le label et studio W.I.R.L.
Jackie Opel est malheureusement mort prématurément dans un accident de route en 1970 et ne connaîtra pas les évolutions de cette musique et restera à jamais cette voix légendaire des 60's en Jamaïque.
L'objet de cette chronique, c'est surtout pour vous parler d'un single, encore trouvable parmi sa discographie ou tout est rare et onéreux en pressage original et pas forcément en très bonne état malheureusement, même si de très bonne rééditions sont sortit ces dernières années. Il s'agit d"Eternal love" que l'on retrouve en face B de "Cry me A River" qui n'a d'ailleurs rien à voir avec la chanson de Sam Cook mis à part son titre; sortit sur le label Studio One en 1965. Un morceau absolument sublime, digne des plus belles ballades Deep Soul de Otis Redding & Co... question de point de vue. Et ce n'est d'ailleurs pas le seul titre dans cette veine Soul qu'il enregistra, comme "Fly Me To The Moon" qui surpasse largement toute les autres versions ultra connue.

Par early Sounds


lundi 9 août 2010

Northern Soul: Herbert Hunter "The Big Oak Tree"



Herbert Hunter figure parmi les grands héros de la scène Northern Soul avec son titre inoubliable "I Was born To Love You" très populair au Wigan Casino et sortit sur le label Spar, basé à Nashville au Tennessee, un disque quand même coûteux et toujours demandé aujourd'hui mais que l'on peut très facilement se procurer en deuxième pressage 70's ou encore en réédition.

L'objet de cette chronique ne concerne pas cet anthem intemporel que l'on écoute toujours avec grand plaisir, mais un autre single d'un label de Nashville aussi, appelé Poncello, peut-être une division de Spar et qui appartient au groupe Hit ou il a d'ailleurs sortit beaucoup de singles inintéressant sur ce label. Ce morceau en question s'appelle "The Big Oak Tree" et est produit par Ted jarrett. Ce morceau est relativement obscure et rare, c'est un R'n'B stormer, massif qui vous emportent avec son choeur exceptionnel et ses montées de cuivres puissantes qui sévissent tout au long de cette chanson. J'adore!

Par Early Sounds


Northern Soul: The Radiants "If I Only Had You"



Dans les groupes légendaires de Chicago The Radiants en font sûrement partie, cette formation anciennement appelée The Troubadors au début des 60's et qui par la suite est devenu aussi Maurice & The Radiants, car son lead vocal n'est autre que Maurice McAlister, qui a sortit plusieurs singles sous son propre nom et aussi sous Maurice & Mac.

Ce groupe dont on ne compte plus les singles de très bonnes fractures comme "Voice Your Choice", qui fût un hit pour le groupe en 1964 sur le label Chess et qui restera probablement leur morceau le plus célèbre de leur répertoire avec "Hold On" leur classique de la la scène Northern Soul.

Mais la surprise provient surtout de la face B "If I Only Had You", un mid tempo un peu Doo- Woop absolument sublime! Un chant et une harmonie magique et des arrangements à la perfection, sûrement de Phil Wright qui n'est autre qu'un des collaborateurs de Curtis Mayfiled et qui n'est pas crédité sur cette face, mais sur l'autre. Ce disque est fortement conseillé, très facile à acquérir et qui ne coûte guère plus de 5 Dollars. Ce titre est un peu dans la lignée de "Heartbreak Society" sortit auparavant sur le même label, qui lui est déjà beaucoup moins courant.

Par Early Sounds


Northern Soul: The Four Sonics + 1 "Tell Me Your Mine"



The Four Sonics+1, c'est encore un très bon groupe de Detroit au parcours sans faute où tout leur singles sont de qualités avec de très belles harmonies vocales et qui ont à chaque fois bénéficié d'une production exceptionnel comme ce "Tell Me Your Mine" sortit sur le label Sepia, un des labels produit et dirigé par Lorraine Chandler et ses acolytes, Jack Ashford l'arrangeur cette fois-ci, Mike Terry et Joe Hunter, rien que ça, sous le nom de Pied Piper, d'autres chroniques suivront tant il y a dire sur cette production légendaire. Dès le début du morceau, on est immédiatement interpellé par sa section rythmique, avec sa caisse clair et la tambourine de Jack Ashford qui constitue le groove et la structure du morceau, puis ce choeur magnifique qui crée une très belle atmosphère. Lorraine Chandler à également enregistré une autre version sur le label Giant pour l'édition local et en pressage national sur RCA, en face B de son Anthem Northern Soul "What Can I Do", mais ce disque est déjà beaucoup plus rare et onéreux que celui-ci.

Par Early Sounds


Motown: The Four Tops "Wonderful Baby"


Les Four Tops c'est le groupe mythiques de la motor city aux hits innombrables qu'il n'y a certainement pas besoin de présenter. "Wonderful Baby" c'est un fabuleux morceau, découvert récemment et qui n'est autre que la face B de leur tube "If I Were A Carpenter" et qui personnellement m'a toujours laissé de marbre; Comparé à son autre face ou dès le début on est saisit par l'orchestration et la voix magnifique de Levy Stubb, avec ses choeurs puissant qui vous emportent instantanément. Sûrement parmi mes morceaux préférés du groupe, même s'il y en a beaucoup de qualités, ou d'autres feront sûrement l'objet d'une Chronique. Quand à la production et les paroles, elles sont signées Smokey Robinson et ce morceau date de 1968 ou il apparaît également sur leur sixième album appelé: "Reach Out".

Par Early Sounds


dimanche 8 août 2010

60's R'n'B: Little Milton "Sometimey"



"Sometimey", c'est une fantastique découverte et un disque que l'on peut qualifier de tuerie, par une légende du Blues urbain de Chicago: Little Milton, c'est un bluesman des 50's qui serait resté dans l'ombre s'il n'avait pas rencontré et travaillé avec l'illustre Leonard Chess avec lequel il obtiendra de nombreux hits, puis par la suite c'est comme producteur qu'il se reconvertira pour la division du label nommée Checker, ou il produira d'autres grande noms du Blues dans les 60's et ou sa propre carrière repartira, avec encore plus de succès.

Personnellement, je n'étais pas plus fan que cela de ce chanteur; Jusqu'à ce que j'écoute ce morceau. C'est une pure merveille d'une qualité rare avec ses choeurs magnifiques qui s'accordent parfaitement avec le chant principal et procurent une atmosphère incroyable. Ce single n'est absolument pas difficile à se procurer en premier pressage original rouge, ni rare, ni coûteux en plus; à écouter et à vous de juger...

Par Early Sounds


Northern Soul: Mary Wells "Use Your head"



Mary Wells, fût une chanteuse légendaire de la Motor City aux hits innombrables et intemporels tel que "You Beat Me To The Punch" ou encore "The One Who Realy Love You". Appelée The first lady of Motown et qui a commencé sa carrière par hasard en abordant Berry Gordy afin de lui proposer des chansons qu'elle avait écrite pour Smokey Robinson et Jackie Wilson, car elle ne s'imaginait pas chanteuse et pourtant... Lorsque Berry Gordy l'auditionna, il la signa immédiatement et de cette rencontre naîtra l'immense hit et premier single "Bye Bye Baby". Puis s'enchaînerons les succès pour le label.


Quand elle quitta le label Motown et signa avec la 20th Century Fox, elle ne retrouva malheureusement jamais la gloire de l'époque de "My Guy" mais elle enregistrera quelques morceaux très intéressant mais qui ne seront que des hits mineurs comme le magnifique mid tempo dancer "Use Your Head", avec son côté Soul Pop, écrit par barret Strong et produit par Andre Williams en 1965, un morceau d'une douceur incroyable avec un très beau solo de sax barryton, mon préféré! à noter que l'autre face "Everlovin' Boy" est très réussi dans son genre. Quand a ses autres singles il y a "Stop Takin Me A Granted", une très belle ballade avec sa face B solide, il s'agit de Ain't It The Truth". Sinon "Me Without You" est exceptionnel avec ses choeurs et son orchestration qui sonne très Detroit. Et surtout n'oublions pas le fantastique Beat Ballad "Never, Never Leave Me" son morceau le plus Soulful et qui sera repris plus tard par Geraldine Hunt sur le label Roulette et qui est d'ailleurs plus recherché que celui de Mary Wells.

La plus part de ces singles se trouvent très facilement et n'ont absolument aucune valeur, mais ils n'en restent pas moins intéressant, comme quoi il n'y a pas forcément besoin de dépenser systématiquement une fortune dans un 45' tours. Sinon un Cd' appelé: "The Other Side Of Mary Wells, Hit & Rarities" sur le label Marginal, retrace cette période avec beaucoup de titres unissued et jamais encore compilé. Voilà pour la période 20th Century Fox de la first lady of Motown, car elle continura sa carrière chez le label Jubille, puis Atco où elle sortira encore quelques singles, avant de tombé dans l'oubli.


Par Early Sounds

Face A: "Use Your head"


Face B: "Everlovin' Boy"

60's R'n'B Ray Agee "Leave Me Alone"

Ray Agee, c'est un chanteur de R'n'B avec une voix qui est remarquable et d'une classe absolu. Il est connu dans l'univers de la Northern Soul pour son titre "I'm loosing Again" sortit sur le label Soultown et qui fait partie des disques les plus rares au monde, dont le label goldmine avait édité une série de compilations "Northern Soul For Millionnaires Only" ou l'on retrouve ce titre, donc imaginez-vous le prix de ce single. En dehors de ce morceau, il y en a beaucoup d'autres très intéressant dans sa discographie et qui se trouve très facilement à des prix abordables, comme cet excellent "Leave Me Alone" sortit sur le label Celeste de Los Angeles.


samedi 7 août 2010

Eccentric soul: Light "on the south side"



Numéro Groupe, nous propose un très beau coffret double vinyles avec un livre de photographie. Le premier sur le label, on soulignera, comme a chaque fois, le travail que Numéro Groupe eût le soin d'apporter, pour ce très bel objet.
Mickael Abramson, a parcouru les "black dancefloor" de Chicago, de 1975 à 1977, avec son appareil photo. Il a été plus loin qu'un simple photographe, a travers ce travail! il s'est transformé en acteurs, pour nous faire vivre les scènes qu'il a immortalisées, dans les bars (5 au totales), les rue, les bas fonds de Chicago!
Il nous propose une vision crue, sexe, sensuel.....un monde ou les musiciens croisent les proxénètes et les prostitués, entre deux rails de cocaïne et un verre de whisky, mais toujours beaucoup d'émotions a travers les portraits et les scènes qu'il a pu photographier.
On retrouve le monde "Afro-américain", tel que Iceberg Slim, Gil Scoot Héron pouvait définir a travers leur écrits.... Mais cette fois-ci, l'image est la, réel témoignage d'un univers noire, vraiment très noire, loin des clichés de l'amérique blanche.




Le double "33 tour vinyle" qui accompagne ce coffret, nous propose un voyage musicale entre Blues et Funk, bien "crade" qui sent le sexe et les parfums lourd, a travers les 17 pistes de cette compilation, on imagine bien le monde "booty" des ghetto de Chicago....
Le fils conducteur entre tous les morceaux, et les artistes de cette compilation, reste l'harmonica.....il délivre a lui tout seul l'émotion, la Soul que l'ont retrouve tout au long du disque!
Le premier titre: "I'm Streaker Baby" de Arlean Brown, nous plonge directement dans le sujet. Artie White avec le titre "Gimme Some Of Yours", nous plonge dans le blues lourd et funky. Little Mack nous propose un titre pure "Blaxploitation" avant l'heure: "Goose Walk". Le plus beaux, "This My Prayer" de Lady Margot, un blues féminin, sensuel, groovy a souhait......
Vous trouverez que des bons titres sur ce disque, mais avant tout, de l'emotion...
Un échantillon représentatif du son diffusé à l'époque, dans les 5 bars (Perv's house,Pepper's Hideout, Hight Chapparral, Patio Lounge et Showcase Lounge), immortalisés par Mickael Abramson......
Bref un très beau coffret, avec un livre compilant plus d'une centaine de photos et un double vinyle 33 tours, compilant 17 titres Blues Funk torrides, roots et poisseux.

par Mr Carlitos

http://www.numerogroup.com/catalog_detail.php?uid=01049


vendredi 6 août 2010

60's Soul: Ortheia Barnes "Take My Heart And My Soul"



Ortheia Barnes c'est une chanteuse de Detroit, qui n'est autre que la petite soeur du légendaire J.J. Barnes et n'enregistra très peu de singles car elle ne réussit jamais à obtenir un seul hit, du coup sa carrière fut brève. Ses singles les plus intéressant on été enregistré pour le label Coral; Comme cet énergique "Take My Heart And Soul" qui sonne très uptempo 60's Soul, avec sa production impeccable signée joe Hunter (The Funk Brothers) et son sax break tout au baryton, est-ce Mike Terry? En tout cas un très bon morceau du genre. Quand à l'autre face de ce disque, "Heartbreaker, Soul Shaker (This Things With You)", il s'agit d'une magnifique ballade Deep Soul avec un chant riche en émotion et toujours ce choeur qui se construit autour de cette très belle harmonie et ses montées de cuivres. Un excellent disque avec deux faces très différentes.

Par Early Sounds


60's R'n'B: The Zodiacs "Don't Ever Leave Me"



Maurice Williams & The Zodiacs, c'est un groupe vocal de l'air du Doo Woop de la fin des 50's qui a principalement enregistré pour le label Herald et qui est devenu mondialement connu pour leur hit "Stay" qui sera plus tard redécouvert par la B.O. du film "Dirty Dancing" et qui aura eut plus de succès qu'a son époque d'origine; Mais les Zodiacs ce n'est pas seulement un seul disque, c'est aussi quelques singles sortit sur l'excellent label DEESU de la Nouvelle-Orléan produit par Marshal E. Sehorn et arrangé par le grand Allen Toussaint, comme sur d'autres labels tel que Sea-Horn et Sansu. De cette ville prolifique et passionnante, c'est un son de R'n'B brut et un style à part entière clairement identifiable dès les premières mesures. Maurice Williams & The Zodiacs ont enregistré trois singles pour ce label comme cet excellent "Don't Ever Leave Me" avec cette voix puissante et grave, avec ses choeurs qui reprennent sans arrêt le refrain et s'accorde à la perfection soutenus par des montées de cuivres puissantes. On en redemande! Pourtant ce morceau est négligé des amateurs de Soul et que je préfère largement à leur autre single recherché et devenu un classique de l'air du Wigan Casino intitulé "Being Without You" parut plus tardivement sur ce même label, mais qui sonne beaucoup plus Northern Soul que New-Orleans.

Par Early Sounds

Deep Soul: Bob & Earl "Don't Ever Leave Me"

lorsque l'on parle de joyaux, "Don't Ever Leave me" sur le label Tempe en fait sûrement partie, ce morceau du duo légendaire Bob & Earl qui est essentiellement connu pour son tube planétaire "Harlem Shuffle" était en fait composé de Earl Nelson ancien membre des Holliwoods Flames et beaucoup plus connu sous le pseudonyme Jackie Lee ou encore Earl Cosby pour des morceaux exceptionnels tel que "Oh My Darlin'" ou encore le tube "The Duck" et bien d'autres... Quand à son autre acolyte, il s'agit de Bob Relf ayant été moins productif, c'est sous le nom de Bobby Garrett avec son classique Northern Soul "I Can't Get Away" et sous son propre nom qu'il sortira "My Little Girl". Tout ces singles sont parut sur le label Mirwood de Los Angeles, systématiquement produit et arrangé par Mister "Keymen" aka Fred Smith et le plus souvent dans un registre uptempo avec la marque de fabrique de son producteur. Voilà pour la présentation de ces deux protagonistes ou leur discographie feront sûrement l'objet d'autres chroniques.

Cette fois-ci le duo nous délivre une Deep Soul des plus intenses et raffinée, ce morceau "Don't Ever Leave Me" de 1962 a été produit par Fred Smith, déjà et arrangé par Rene Hall et serait resté complètement inconnu, si l'illustre Dave Godin avec ses compilations "Deep Soul Treasures" chez Kent ne nous avait pas dépoussiéré ce chef d'oeuvre hors pair. Dès le début du morceau on est saisit par sa mélodie à l'orgue, ses accords de guitare et son chant avec ses envolées passionnées, soulful. Un titre dont on se lasse pas et que l'on peu facilement hisser parmi les meilleurs du genre et qui est sûrement le plus aboutit dans les tentatives du groupe avec ce type de morceaux. Un single fortement conseillé, tout comme les compilations Cd'.

Par Early Sounds


Northern Soul: The Falcons "I Can't Help It"



Que dire sur ce fantastique et mystérieux groupe vocale en introduction? à l'origine: The Falcons, c'est une formation qui a commencé dans l'air du Doo-Woop en 1956 avec quelques hits tel que "Your So Fine" ou "I Found A Love" sur le label de Detroit Lupine et dont le personnel changera beaucoup en fonction des époques; Mark Rice ainsi que Joe Stubb le frère de Levy Stubb (The Four Tops) on fait partie des membres d'origine du groupe et certains autres connaîtrons des heures de gloires et marquerons l'histoire de la Soul à jamais comme Wilson Pickett & Eddie Floyd sur le label de Memphis Stax, mais beaucoup plus tard. En 1963 lorsque cette formation se séparera, le manager de ce groupe rebaptisera une autre formation appelée alors The Fabulous Playboy du même nom et qui donnera ainsi le fantastique groupe de Detroit sur le label Big Wheel dont le personel est alors composé de: Carlis "Sonny" Monroe, James "Ooh Wee" Gibson, Johnny Alvin and Alton "Bart" Hollowell.

Sur ce label Big Wheel, au catalogue de sept singles et au parcours sans fautes, car ils sont tous de qualités, sans exceptions! Et plus particulièrement un disque des Falcons doté de deux faces absolument merveilleuses. Avec "Standing On Guard", le morceau principal, un mid tempo plutôt envoûtant et Atmosphérique, qui est déjà très intéressant, mais de mon point de vue, c'est son autre face "I Can't Help It" qui le surpasse largement, car dans sa structure il est peut-être beaucoup moins linéaire et beaucoup plus Soulful, par son lead vocal de Sony Munro et ses choeurs qui vous emportent beaucoup plus loin, une très belle harmonie. Quand à l'orchestration, elle est parfaite et résonne vraiment avec toute la magie du son de Detroit, dont les musiciens avait le secret, produit par le légendaire Dale Waren (Sidra, Drew, Karen, Carla, Shrine), ce chef d'œuvre de la Soul est fortement conseillé et très facile à se procurer; C'est d'ailleurs un des rares singles du groupe trouvable à un prix abordable avec "(I'm A Fool) I Must Love You" dans un registre beaucoup plus dansant et sortit sur ce même label où l'on aurait envie de collectionner tout les exemplaires. Je ne désespère pas de les avoir tous un jour.


Voici la discographie complète du label Big Wheel, peut-être avec d'autres chroniques à venir.

1645 - Little Bob & Big Clyde "Help Me Somebody" / "No No Baby" - 1963
No # - The Falcons "(I’m A Fool) I Must Love You" / "Love Love Love"
1967 – The Falcons "I Can’t Help It" / "Standing On Guard"
1968 – Sandy Hollis "I’m Tempted" / "Tables Will Turn"
1969 – Betty Lavette "I’m Holding On" / "Tears In Vain"
1970 – Eddie King "Kindness Love And Understanding" / "I Talk Too Much"
1971 – The Falcons "Love Look In Her Eyes" / "In Times For The Blues"
1972 – The Falcons "Good Good Feeling" / "Love You Like You’ve Never Been Loved Before"

par Early Sounds




jeudi 5 août 2010

Northern Soul: Porgy & The Monarchs "That's My Girl"



Porgy & The monarchs, c'est un groupe au nom relativement amusant et intriguant pour ceux qui ne sont pas familiers avec le monde mystérieux de la Northern Soul et pour les connaisseurs, leur titres paraîtront peut être trop classiques? Sur ce groupe il est difficile de trouver des informations précises et détaillées, mise à part leur discographie, d'autant plus qu'à chaque fois qu'un de leur morceaux se trouvent compilé, il s'agit souvent d'un unissued provenant d'une acétate de label, comme "Congratulation" sortit sur la compile mythique 80's "The magic Touch" par kent LP 057 compilée par Harboro Horace. Ils ont apparemment travaillé avec le producteur Tedddy Randazzo pour le label Mala, en suite avec Luther dixon pour son label Musicor ou deux excellents singles légendaires naîtront de cette collaboration comme "My heart cries For You" et son autre face "Think Twice Before You Walk Away", absolument fantastique, puis un autre appelé "That Girl" qui est tout aussi intéressant. Mais malheureusement ces disques sont devenus rares, coûteux et recherchés de nos jours.

Sinon sans se ruiner il y a ce formidable "That's my girl" sortit sur Sylves, un petit label de Chicago distribué par Chess qui est de très bonne fracture avec des chœurs magnifiques à profusion et une production ultra sophistiquée, arrangé par l'éminent Richard Tee qui n'est pas un inconnu dans l'univers de la Northern Soul et que l'on retrouve souvent sur des productions des grandes company Américaine comme MGM ou ABC Paramount. A noter que son autre face, "The Girl And The Boy" qui s'inscrit dans un registre beaucoup plus dancer, est de très bonne fracture. En bref un très bon disque pas forcément courant, qui s'adresse aux amateurs de mid tempo et qui est encore trouvable à un prix abordable.

par Early Sounds