lundi 27 septembre 2010

Electro: Model 500 "classics"


Derrière le nom Model 500, se cache en réalité le producteur américain, Juan Atkins. Activiste de la première heure de la scène "Techno" de Détroit. Il est né dans cette charmante bourgade du Nord des États Unis (Michigan) en 1962, dans un quartier du nord ouest, appelé Belville.

Durant sont adolescence, il découvre la musique via une émission de radio de Détroit, animée par un certain The Electrifying Mojo. La particularité de Mojo est de jouer en mêlant aussi bien de la "Pop synthétique" (Kraftwerk, Brian Eno, Dépèche Mode) que du "Funk" locale (Funkadélic, George Clinton, Sly & Familly Stone) et bien sur la "Soul" de Motown.

Accompagné par ses frères de son, Derrick May et Kevin Saunderson, il découvre ce mélange de son acoustique et synthétique, cette chaleur humaine et cette froideur industriele. Avec ses deux compère du lycée de Belville, il crée un collectif appelé Deep Space Soundwork, qui deviendra un petit label. A cette époque Juan Atkins achète son premier synthétiseur, un Korg MS-10, après le lycée en 1979, il étudie la musique au Washtenaw County Community College, ou il rencontre un passionné en synthétiseur, Richard Davis. Ensemble il monte le projet Cybotron, ils sortent deux maxis, puis un album, ensuite ils se séparent, Richard Davis s'orientant vers le "Rock". Juan Atkin fonde alors le label Metroplex, en 1985 il produit le premier maxis "no UFO" sous le nom de Model 500.

Loin d'imaginer d'avoir du succès! ce premier maxi vinyle, se met a voyager, a Détroit puis de l'autre coté de l'atlantique ou il rencontre un vif succès, et de l'autre coté du Pacifique, au Japon, la aussi le disque est très bien accueilli par le publique Nippon. "No UFO" est une rencontre entre l'homme et la machine, il associe le "Groove a la froideur de "La musique électronique", c'est un des tout premier morceau d'un nouveau courant musicale appelé "Techno".

Par la suite d'autres maxis suivront, "The chase" un morceau très deep, "Nignt Drive" morceau "Post Industriel", une sorte de reflet musicale, définissant Détroit, ville industrielle du nord des Etat Unis, laissée a l'abandon, désertée par l'élite de l'industrie automobile américaine. Partie délocalisée les usines au Mexique, au milieu des année soixante dix, laissant une friche industrielle déserte. "Interference" troisième maxis, propose une ballade électronique riche en nappe de synthétiseur.

En 1995 le label Belge, R & S Records compils tout ses maxis, plus d'autre morceaux comme "Electronic", "Ocean to Ocean" ou encore "Off the battle", en un album appelé "Classic". Rééditer encore, c'est un disque incontournable pour tous fan de "Musique électronique"aux oreilles curieuses.

Par Mr Carlitos.

http://www.myspace.com/metroplexrecordings

















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