mardi 3 août 2010

Northern Soul: J.J. Barnes The Detroit Genius


J.J. Barnes c'est un chanteur légendaire de Detroit, que tout le monde connaît aujourd'hui, qui eut du succès d'abord avec l'émergence de la scène Northern Soul Anglaise dès 1969 grâce à des pressages UK ou des rééditions de cette époque comme Contempo pour "Sweet Sherry" jamais sortit en single aux US, on pense également à des morceaux cultes comme "Real Humbiger" ou "Please Let Me In" sortit outre-manche sur Tamla Motown UK, de fantastiques classiques inoubliables découvert à l'époque du Twisted Wheel.

Il a commencé sa carrière sur Rich, un petit label du Tenessee en 1960, ou il était alors appelé J.J. Barnes & The Dell Fi's avec un premier titre R&B aussi obscure que magnifique avec un côté très teenage, il s'agit de "Won't You Let Me Know" un titre Early Soul ou l'on retrouve déjà toute l'énergie et la magie de ce chanteur ou apparemment Martha Reeves & Vandellas aurait participé pour le chorus, d'après certain site. Ensuite il poursuivra sa jeune carrière à Detroit cette fois ci sur un autre petit label local Mickay's pour des morceaux exceptionnels tel que "Just One More Time" qui fût également pressé en éditions national sur le label Scepter ainsi que son morceau le plus recherché aujourd'hui de sa discographie, le plus rare et onéreux: "Lonely No More". Puis viendra la rencontre avec Ed Wingate pour ces merveilleux morceaux sortit sur Ric-Tic une division du label Golden World. Tous ces singles sont très faciles à se procurer aujourd'hui et ils restent toujours aussi exceptionnels de l'anthem Northern Soul "Please, Let Me In", chef d'oeuvre absolu et inoubliable, ou du groove impeccable et caractéristique de Detroit du classique de tout les temps "Real Humdinger" et sa face B produite par Andre Williams "I Ain't Gonna Do It" en passant par "Say It", il n'y a rien à jeter face A comme face B, avec un petit coup de coeur pour "Don't Bring Me Bad News" produit par Mike Terry, la face B de l'adaptation des Beatles "Day Tripper" que je ne trouve moins intéressante.

Mais tout n'a pas forcément été si simple pour ce chanteur à la voix magnifique car lorsque le label Golden World/Ric-Tic de Ed Wingate coula et fût racheter par Berry Gordy, catalogue comme contrats d'artistes; Ce dernier trouvait qu'il sonnait trop proche de Marvin Gaye et il avait peur qu'il lui fasse de l'ombre, d'ailleurs rappelons que Marvin Gaye était son poulain, fer de lance du label et également marier avec la soeur de Berry Gordy à cette époque. Du coup il fût mis à l'écart et ne sortit jamais rien avec Motown, contrairement à Edwin Starr qui fût un artiste Ric-Tic aussi, mais qui lui eut une carrière avec le label Gordy.

C'est pourquoi il partit pour rejoindre le producteur Don Davis alias mr Solid Hitbound production que l'on retrouve sur de nombreux labels tel que Groovesville, Revilot ou Solid Hit (Parliaments, Steve Mancha, Rose Batiste, Darel Banks..), ou J.J. Barnes enregistra plusieurs single tel que "Baby Please Come Back Home" qui fût son premier et seul succès, d'ailleurs numéro 10 dans les charts R&B, un morceau splendide arrangé par Mike Terry, ainsi que "Chain Of Love" la face B de ce même single qui est tout aussi excellent. Il poursuivra avec d'autres très bon morceaux comme "Fogive Me" mais qui auront pas le succès escompté, ou encore une reprise du "Our love Is In The Pocket" de Darrell banks écorme classique Northern Soul. Quand Don Davis partit pour Memphis afin de rejoindre le label Volt une division de Stax records, J.J. Barnes le suivit et sortit quelques titres enregistré à Groovesville avec du matériel de Detroit, d'ailleurs un album d'époque compile les morceaux de cette période avec ceux de Steve Mancha, un très belle album d'ailleurs. Malheureusement pour cette période beaucoup de morceaux magnifiques n'ont pas put être réaliser en sigle, uniquement en acétate, faute de succès? on les trouves sur des compiles CD' comme "A Cellarful Of Motown" ou des anthologies du chanteur sur Kent ou Goldmine.

Après cette période il continuera a enregistré dans les 70's plusieurs singles pour les labels Perception, Buddah et Invasion, dans un registre et une époque plus Modern Soul qui personnellement me laisse de marbre comparer aux chef d'oeuvres qu'il a réalisé dans les 60's, Mais justement dans cette époque 70's, c'est là qu'il sera reconnu et acclamé par cette jeunesse anglaise appelé "All Nighters" et tournera dans ces clubs mythiques au côté de son ancien compagnon de l'époque Ric-Tic: Edwin Starr où il deviendra le chanteur et l'icône que nous connaissons maintenant et il s'installera définitivement en Angleterre.

par Early Sounds






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